Publié le 23 Novembre 2020

Après 2 enfants, j'en suis à mon troisième robot culinaire pour bébé. J'ai investi dans le premier au moment de la diversification de mon premier bébé et c'est très, très vite, devenu un indispensable. Pour bébé évidemment mais pas seulement. Et c'est là tout l'avantage d'un robot de ce type : pour peu de place dans la cuisine, il permet de préparer les repas de toute la maisonnée. Alors bien entendu, vous n'y ferez pas le cassoulet du dimanche. Mais pour préparer les lunchbox de chacun, c'est quand même sacrément pratique! Moi qui ne dis jamais non à un bon burger dégoulinant de fromage, à une pizza, ou à une belle raclette, bref, moi qui aime bien manger, j'aime aussi me nourrir "healthy", alors pour mes repas de midi, je mets mes légumes et ma viande dans mon robot pour bébé, et j'équilibre mon alimentation en 3 minutes chrono.... Car le robot culinaire de bébé fait du bon avec 3 fois rien et en cuisant vapeur, ça fait pas de mal de temps en temps....

J'ai donc eu 2 robots, dont je tairai les marques car l'objet de cet article est de parler du dernier en date, le Baby Cook Néo de chez Béaba. Les 2 premiers étaient de grande marque aussi, mais celui-là est, de loin, mon préféré. J'aurais sincèrement bien investi dans le grand modèle de la gamme, le Baby Cook Duo, mais le prix m'a freinée, et j'avais trouvé une belle promo sur le Néo. Et je ne regrette absolument pas mon achat. Mes 2 robots précédents me satisfaisaient, à quelques points près, et je trouve que celui-ci a leurs qualités, sans leurs défauts. 

Plutôt petit gabarit, il remplit malgré tout parfaitement le job. Mon précédent robot cumulait 2 paniers cuissons superposables. Si je trouvais cela extrêmement pratique (cela me permettait par exemple de cuire 2 fruits différents séparément, ou de préparer 2 repas en même temps), je me suis faite au mono-panier du Néo. Je ne serais toujours pas contre le Duo si le Père Noël me lit, mais je m'y suis adaptée.

Il cuit parfaitement, avec ses 3 "niveaux" de cuisson 1, 2, 3, pour 3 doses d'eau à adapter à l'aliment. "1" pour des aliments rapides à cuire (fruits type pêche, poire....), "2", pour des aliments intermédiaires (pomme, pomme de terre...), et "3", pour des aliments plus durs (type carotte). Je me sers peu du niveau 1, comme je cuis tout en même temps, y compris la viande ou le poisson, je cuis donc aux niveaux d'eau "2" ou "3", et les préparations sont toujours suffisamment tendres pour être réduites en purées, mais assez croquantes pour être mangées en morceaux.

Point important, le Baby Cook Néo est extrêmement simple d'utilisation. De l'eau dans le réservoir (jusqu'au niveau 1, 2 ou 3 donc), on referme bien le couvercle. Le panier dans le bol de mixage, les aliments dans le panier, le couvercle sur le bol de mixage. Attention, le robot ne se lance pas si le couvercle n'est pas correctement enclenché. Pourquoi? La vapeur passe de la cuve à eau au panier de cuisson par un trou qui relie les 2 parties. Si le couvercle n'est pas correctement installé, ça ne fonctionne pas, et le Baby Cook râle en bipant.

Gros point positif, en général, et par rapport à mes 2 précédents robots, les matériaux. Point de plastique ici dans les parties utiles, mais du verre bien solide pour le bol de mixage, de l'inox pour le panier cuisson. Et ça change tout! Rien qu'en ça, ce robot est vraiment le plus qualitatif que j'ai eu. Plus de plastique qui se fendille à force d'usure, plus de plastique qui garde l'odeur des aliments ou reste tâché par les couleurs trop vives, et PLUS DE PLASTQIUE tout court! 

Autre gros point positif, voire extrêmement positif, tout, absolument tout, se démonte pour faciliter le nettoyage. ET facilement pour ne rien gâcher. Pas besoin de sortir la caisse à outils de Tonton Raymond pour faire sa vaisselle. Good point. Et ça, j'approuve. Aucun petit coin inaccessible ou vienne se nicher la saleté, ou l'eau. La lame du mixeur s'enlève simplement en pivotant son axe ; la base plastique du bol, simplement en tirant un peu dessus, et même sa poignée se démonte totalement. Tout est donc nettoyable. Un peu de vinaigre régulièrement dans la cuve à eau pour éliminer le calcaire et entretenir la bête. Et c'est tout.

Le mixeur ensuite. Les reproches que je faisais à mes anciens compagnons lui étaient surtout liés. Trop bruyant et pas assez performant lorsqu'il s'agissait de mixer les toutes petites quantités des tout-petits. Le mixeur du Baby Cook Néo marque un gros point, il est bien plus silencieux que les autres que j'ai pu tester (ou bien moins bruyant, car personnellement, je ne connais pas de mixeur silencieux, cela reste relatif). Sa capacité a mixer de petites quantités pèche en revanche un peu également, comme les autres, bien qu'il soit, je trouve, plus efficace malgré tout. Là où je devais systématiquement faire 2 doses dans mes précédents robots, je peux n'en faire qu'une dans celui-ci, sans risquer de devoir sortir le plongeur pour terminer de mixer. Reste à voir pour les mini-doses du début de la diversification, mais je crois qu'aucun robot n'est capable de mixer de toutes petites quantités, pour la simple et bonne raison que la lame ne peut pas être littéralement posée au fond du bol, because le petit centimètre de surélévation nécessaire à son attache.

Enfin, l'aspect esthétique de cette petite merveille... Joli, TRES joli!! Sobre, discret, élégant, épuré, tout en rondeur, je le trouve extrêmement esthétique. Pas de couleur criarde, pas de petites fleurs ou autres fioritures, moderne, on n'est pas dans le jouet. Electroménager dédié à l'enfant certes, mais dans la cuisine de papa-maman, alors il s'adapte aux tendances déco et se fond dans le paysage!

En résumé, très bon robot, certes un peu cher, mais on est dans le haut-de-gamme du robot culinaire pour bébé. En fouinant un peu ou en étant patient, on trouve facilement de bonnes affaires. Si je devais en acheter de nouveau un des 3 que j'ai pu tester (sur la longueur et en usage quotidien), ce serait celui-là !

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Rédigé par Mademoisellemadame

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Publié le 6 Mai 2019

Pour nous, je fais des yaourts. Depuis longtemps. D'abord dans mon four, puis en yaourtière. Alors quand notre médecin nous a conseillé de commencer à donner du yaourt à numéro 2, -des yaourts spéciaux pour bébé car Mademoiselle N°2 digère parfois mal-, et qu'on a eu un mal de chien à trouver des yaourts pour bébé SANS sucre ajouté, j'ai immédiatement pensé yaourtière. Et je me suis mis en tête de les lui faire, ses yaourts spéciaux pour bébé... 

J'ai fouillé sur internet à la recherche de LA recette qui fonctionne, qui donne des yaourts suffisamment fermes, mais à base de lait infantile. Et après plusieurs essais de recettes telle qu'elles ou mixées, j'ai trouvé ! 

J'ai tout testé : avec du lait reconstitué par mes soins (son lait en poudre additionné d'eau, comme pour un biberon), avec le même lait, mais en bouteille, déjà tout prêt, avec un yaourt nature bio pour apporter les ferments, avec des ferments lactiques... Avec le lait reconstitué, peu de succès, les yaourts ont le même goût mais sont liquides, et de "l'eau" se forme au fond du pot. Pas très ragoutant, et quand on mélange, très très, trop, liquide. Avec du yaourt nature bio et du lait en bouteille, c'est mieux, mais toujours un peu liquide. Ce qui marche :

Pour 6 pots (j'ai acheté ces pots, on ne peut plus pratiques pour cet usage, et réutilisables à l'infini  https://www.santediscount.com/dbb-remond-set-petits-pots-x-6.html?gclid=EAIaIQobChMIxNjfuPmI4gIVR0HTCh0paQu-EAQYASABEgKXHvD_BwE ) :

-500 ml du lait de son bébé en bouteille (si la marque ne propose pas de lait en bouteille, en prendre un autre, en respectant bien l'âge de son bébé)

-un demi sachet de ferments lactiques.

-9 cuillères-mesure du lait en poudre de votre bébé

C'est tout! (ou presque, à partir de 6 mois, on peut ajouter un peu de vanille ou de cannelle, pour varier).

On mélange bien le tout, au fouet pour bien dissoudre les ferments, on répartit dans les pots et on mets -pots ouverts- en yaourtière. Pour mes yaourts classiques, au lait de vache entier, je laisse en yaourtière 9 ou 10 heures, pour ceux de Mademoiselle, qui ne sont pas aidés par le gras du lait de vache, 13 heures. Après 2 heures au frais, c'est prêt! Je garde ces yaourts une semaine, à raison d'un yaourt par jour...le compte est bon!

 

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Publié le 21 Janvier 2019

A ma copine Pauline wink

Bien que notre Minuscule n°2 n'ait jamais eu -jusqu'ici, pourvu que cet article ne nous porte pas la poisse- de problèmes de sommeil, faisant des nuits pleines à 1 mois et dormant aujourd'hui, à 4 mois, plus de 12 heures d'affilées, j'ai craqué sur la bouille du désormais célèbre MyHummy il y a 3 mois de cela. Pour la petite histoire, je m'étais renseigné sur les fameux "bruits blancs" après avoir eu vent de l'existence de la peluche-boule, et j'ai très vite fait le rapprochement avec mon bébé qui s'endormait en 1/4 de seconde chaque fois que je mettais ma hotte de cuisine en marche... Je me suis dit que ce bruit l'aiderait à avoir un repère lorsqu'elle devrait aller chez sa future nounou, et y trouver le sommeil dans un environnement qui n'est pas son cocon familial. MyHummy semblait être LA bonne idée.

J'ai hésité 3 jours (pas donné quand même le Hummy...) et j'ai passé commande. Une semaine plus tard, il était là, tout doux, tout rond. Parce que c'est vrai, c'est d'abord une jolie peluche le Hummy. En tissu minky tout moelleux, des coloris tendres, avec des bras et des jambes faciles à attraper (et mordiller) par les toutes petites mains (et gencives). Et le moins que l'on puisse dire c'est que Minuscule n°2 l'a adopté immédiatement, son Hummy... Bon, Papa, toujours sceptique, l'a baptisée aussitôt "la Peluche du Diable" car le bruit l'agaçait très fortement au début (il s'agace vite, Papa, il faut dire, car le son est réglable, et au minimum,  je le confonds avec le souffle de mes radiateurs). Mais, aussi têtu soit-il, Papa a bien dû vite voir l'évidence... Notre Minuscule n°2 tombe dans les bras de Morphée dès que MyHummy commence son kchchchchchch... J'avoue, je me suis même demandé si il ne diffusait pas des somnifères, le Hummy....

Tant qu' à mettre le prix dans cette peluche, j'ai pris l'option "capteur de sommeil". Et là encore, aucun regret. Pas bête pour un sou, le Hummy kchchchchchchch pendant une heure après mise en route, s'éteint, puis se remet en route quand bébé montre des signes de réveil... Une vraie nurse de nuit, le Hummy : nous n'avons jamais eu, depuis son arrivée, à nous lever une seule fois la nuit pour rendormir Mademoiselle Minsuscule. Nous l'entendons parfois s'éveiller vaguement...pendant 1 minute 30...

Alors, soyons honnête, MyHummy n'est pas un miracle pour tout le monde (il ne diffuse pas réellement de somnifères). Si votre bébé n'est pas sensible aux bruits blancs, il n'aura aucun effet, à part celui peut-être de vouloir le jeter par la fenêtre. Il vaut donc mieux essayer de s'assurer que votre rejeton soit apaisé par ces bruits avant d'investir (60€ tout de même). Si par exemple, votre bébé hurle lorsqu'il entend aspirateur, hotte, ou Canal + en crypté, il y a de fortes chances pour que MyHummy ne soit qu'un doudou (et ça fait cher le doudou). Mais pour notre part, avec Mademoiselle Crevette hyper-réceptive, MyHummy n'a pas fini de kchchchchchchchter....

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Rédigé par Mademoisellemadame

Publié dans #J'ai testé..., #Pratique, #Shopping

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Publié le 18 Janvier 2019

En finir avec les coliques du nourrisson

Nous n'avions pas vécu les fameuses coliques du nourrisson avec notre première Minuscule, mais elles nous ont rattrapés en faisant sacrément souffrir la deuxième...

Comme tout le monde, nous les avons vite reconnues -des hurlements en fin de journée, qui deviennent incessants au moment du dernier biberon, un bébé qui se tortille dans tous les sens, des gazs à répétition, un petit ventre très dur-, et comme tout le monde nous avons mené nos petites recherches, pour découvrir, impuissants, qu'il n'y a pas grand chose à faire pour soulager ces maux.... Massages circulaires, repli des petites jambes sur le ventre, biberons avec tétines anti-colliques, bercements de bébé posé le ventre sur l'avant-bras....sans grand succès, surtout sur le long terme. 

Nous avons donc parlé de ce problème à notre généraliste lors de la première visite mensuelle et il nous a immédiatement conseillé de nous tourner vers les probiotiques, et plus précisément vers Bifibaby Symbiosis

Prêts à tout pour soulager enfin notre Minuscule, nous avons couru à la pharmacie. Nous sommes ressortis avec notre premier flacon de Bifibaby, évidemment non remboursé et évidemment cher. Notre médecin nous ayant conseillé de l'administrer à Mademoiselle le matin, nous avons enduré encore une crise, et n'avons pas attendu longtemps le lendemain pour lui donner la substance apparemment miracle. Comment donne-t-on 5 gouttes de liquide à un bébé de 1 mois me direz-vous? Eh bien, surtout pas en mettant la pipette dans ou sur la bouche, car celle-ci est en verre, mais dans une petite cuillère douce, en prenant soin de faire passer celle-ci sur la lèvre supérieure pour ne rien perdre du produit (un peu collant). Et on n'oublie jamais de bien secouer le petit flacon avant utilisation, histoire de surtout bien mélanger les souches.

Pour la minute culture, aucune crainte à avoir avec les probiotiques, puisqu'il ne s'agit en aucun cas de médicaments, mais de micro-organismes vivants, comme on peut en trouver dans le yaourt par exemple, qui, à dose juste, sont extrêmement bénéfiques pour la santé.

Et on a pu le vérifier!! Dès le premier jour de prise, la crise a été moins intense, et dès le deuxième, inexistante! Attention, je ne dis pas que ce produit est miracle et qu'il va fonctionner sur tous les bébés ; comme pour l'homéopathie, certains organismes y réagissent, d'autres non. Le Bifibaby n'a rien donné par exemple sur le bébé d'une amie. Quoi qu'il en soit, ça a très bien fonctionné sur notre Mademoiselle. Tant et si bien que nous continuons aujourd'hui, 3 mois après, à lui donner ses cinq gouttes chaque matin, car la seule fois ou nous avons oublié, les gazs sont revenus dans la journée, et les coliques dès le soir-même.... Notre généraliste nous a expliqué à ce propos que nous devrions probablement continuer les prises jusqu'aux 6 mois de notre petite chose, le temps que son système digestif se mettent parfaitement en place.

Seul (gros) bémol du Bifibaby : son prix. Comptez entre 17 et 23€ en pharmacie. Si vous pouvez patienter le temps de la livraison où si comme moi vous vous y prenez à l'avance, on trouve des prix bien plus intéressants sur le net (à partir de 11€....). Mais on ferait n'importe quoi pour soulager nos petits (et alléger nos soirées....)...

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Rédigé par Mademoisellemadame

Publié dans #De tout !, #J'ai testé..., #Pratique, #Shopping

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Publié le 11 Janvier 2019

En fouinant le net, en pleurs, à la recherche d’un moyen de me mettre en congé parental tout en pouvant continuer à payer mes factures et nous nourrir, je suis tombée sur cette phrase : « Le congé parental d’éducation est un droit accessible à tous les parents ». « Accessible à tous les parents ». Vraiment ? Qu’on m’explique alors comment vivre avec un revenu mensuel de 396.01€, parce que j’ai beau retourner la situation dans tous les sens et ne pas avoir le niveau de vie de Kim K., je n’ai toujours pas trouvé la solution pour ne plus laisser mon bébé chaque matin et partir au travail en pleurant...

 

Quand, une femme reprend le travail après avoir mis au monde un divin enfant, on lui demande à tout bout de champ, le regard empli de pitié,  « Ca va ? ». Trois options.

Soit, c’est une femme qui, malgré l’amour porté à son chérubin, attendait avec impatience –ou pas d’ailleurs- de reprendre le chemin du turbin, elle va bien, et le crie haut et fort, fière de savoir moralement tout concilier.

Soit, elle ne va pas bien, va au travail la mort dans l’âme après s’être elle-même amputée de son bébé, mais fière comme une autruche, remet un coup de mascara avant de pousser la porte, et répond dans un grand sourire que « tout va bien, c’est dur, mais je gère, il faut bien ».

Soit, elle ne va pas bien du tout, et a pris le parti –elle n’a pas le choix de toutes façons car on ne distingue plus ses pupilles tant ses paupières sont gonflées- de le dire, quitte à passer pour la dernière des mauviettes. Et la mauviette, quand elle est nouvelle mère, c’est pour le commun des mortels made in 2000’ LA femme fainéante, mère abusive, qui s’oublie, et surtout, surtout, pas féministe pour un sou. Et la femme triste, désemparée, dégoutée que je suis actuellement, comme certainement des milliers de femmes, n’est pas d’accord. Oui, on peut avoir besoin de voir son bébé chaque jour, de passer chaque minute avec lui, de changer chacune de ses couches, de donner chaque goutte de lait, de voir chacune de ses premières fois, et être courageuse, active, et défenseuse des droits de la femme.

Alors avant que le reste du monde (oui, dans ce cas-là, vous êtes seule contre le reste du monde, toute la journée) ne vous « rassure » à coups d'insupportables « il faut bien », « pas le choix » et « ton bébé est sûrement très  bien là où il est ne t’inquiète pas » et que vous ne lui répondiez trop vite « tu n’as rien compris conna.. », vous tentez entre deux sanglots d’expliquer tout cela : que la femme que vous êtes a beau remercier sa grand-mère chaque jour que Dieu fait d’avoir brûlé son soutien-gorge, vous trouvez malgré tout indécent de séparer un couple mère-bébé aussi tôt.

« Mais pourquoi tu ne prends pas un congé parental enfin ?! »

Qu’on ne puisse octroyer à chaque parent désireux de s’arrêter de travailler 6 mois, 1 an, 2 ans, 3 ans pour élever son enfant, une somme équivalente à son salaire, j’entends bien, en revanche, qui peut prétendre réussir à boucler ses fins de mois avec les 396.01€ de la PrePare (Prestation Partagée d’Education de l’Enfant) ? On va nous dire qu’à cela s’ajoute les 170,71€ de la PAJE, cette aide versée chaque mois jusqu’aux 3 ans de l’enfant.

Admettons, même si cette somme n’a pas pour but de payer le loyer, mais les couches. Nous arrivons donc à la coquette somme de 566.72€. Avec cette somme, les parents (la mère, le père, ou les deux, l’un après l’autre) sont censés pouvoir faire vraiment le choix de s’arrêter de travailler pour éduquer leurs enfants durant au maximum les 3 premières années de sa vie ? En outre, ces chiffres sont biens loin de la directive européenne…

 

En cherchant un peu les infos sur les raisons d’un congé parental si peu rémunéré que finalement, très peu de chanceux peuvent y accéder, on en trouve diverses : on veut ainsi éviter d’éloigner les femmes du travail, éviter aussi qu’une rémunération plus importante ne soit trop attractive et que le droit au congé parental ne soit trop pris. En bref, il faudrait redéfinir la notion de droit dans l'histoire…

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Rédigé par Mademoisellemadame

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Publié le 6 Novembre 2018

C'est différent, comme tout le monde nous le martèle.

C'est sur, c'est différent, forcément, vous n'avez pas deux fois le même être humain qui grandit dans votre utérus. Et ça, je crois que ça influe inévitablement sur la grossesse... 

Ma deuxième grossesse a démarré sur les chapeaux de roue. On se dit bêtement que notre corps est fait pour tomber enceinte après un certain laps de temps, qui serait à peu près le même à chaque fois ; et puis la vie nous surprend. Là où vous avez mis 9 mois à concevoir le premier bébé, vous vous retrouvez à faire pipi sur un bout de plastique au bout de 3 mois d'attente ...pour voir apparaître, éberluée, les deux bâtons.

Et la grossesse démarre, et vous, vous attendez, bêtement, les mêmes symptômes. Vous avez vomi quotidiennement pendant 9 mois il y a quelques années, alors vous dégainez aussitôt faite l'annonce au papa le bon vieux Primpéran. Et puis non, à peine 2 ou 3 nausées les 3 premiers mois. Hourra, mais ça ferait presque peur... Vous en venez à vous demander si vous êtes effectivement enceinte...! Vous avez pété le feu jusqu'au jour J pendant votre première grossesse, alors vous rassurez votre chef : "J'irai au bout chef t'inquiètes, la première fois je n'ai eu aucun soucis!". Et puis vous vous retrouvez interdite de travailler alors que votre ventre n'est même pas encore arrondi.

Et puis vous attendez que les idées reçues sur une seconde grossesse gagnent votre corps. Il paraît qu'une deuxième grossesse se voit plus vite, que le ventre grossit dès le début. Au bout de 4 mois de grossesse, vous êtes toujours plate comme une crêpe, comme la première fois.... Il paraît qu'on s'inquiète moins, pendant une seconde grossesse. Et puis vous flippez comme une dingue à l'approche de chaque examen ou échographie. Comme la première fois. Il paraît aussi qu'on prend bieeeeen plus de poids. Même pas. Même chiffre sur la balance que la première fois.

Alors, une seconde grossesse? 

Une seconde grossesse apprend surtout qu'il n'y a pas de règle. Que tout peut arriver. Qu'on peut être enceinte 8 fois et vivre 8 grossesses différentes, ou revivre la même histoire à chaque fois. Une grossesse est une nuance de la vie, et une nuance d'elle-même, pendant laquelle il ne faut rien attendre, ne pas chercher à se faire entrer soi-même dans un moule de femme enceinte, il n'y en a pas... Il n'y a pas non plus de moule de bébé, inutile de chercher....(mais ça, c'est une autre histoire...)

Une deuxième grossesse est différente effectivement, surtout parce qu'après une première grossesse, vous connaissez désormais l'issue magique de 9 mois hors du temps... 

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Rédigé par Mademoisellemadame

Publié dans #De tout !, #Humeurs, #MademoiselleMadame a un bébé

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Publié le 7 Février 2018

On ne s’attend jamais aux rencontres que l’on va faire, mais il y en a qui marquent plus que d’autres. Comme celle qu’on a faite en prenant deux auto-stoppeuses pendant un week-end à la neige.

Deux silhouettes emmitouflées sur le bord de la route, pouces levés. Et un mari au volant un brin cliché qui ralenti aussitôt pour prendre « les deux mecs ». Loupé. Sous les capuches et les bonnets, deux nanas qui n’ont pas simplement raté leur bus. De cet accent belge qu’on connaît bien, elles nous expliquent que nous sommes les derniers intermédiaires de leur périple : un voyage à pied et en stop de la porte de chez elles à Fernelmont, en Belgique, aux montagnes enneigées de Gérardmer. Quelques 390 kilomètres et une frontière avalés avec sourires et sacs à dos. Rencontre.

 

Vous êtes qui d’abord, Laura et Alexia ? Deux grandes sportives ?  Et comment germe dans l’esprit de deux femmes l’idée de partir à l’aventure comme ça, en plein hiver ?

Laura : « J’ai 25 ans et je travaille dans une grande surface. J’ai fait des études en comptabilité pour me rendre compte que je ne savais pas rester derrière un bureau… Je participe aux marches ADEPS (des marches « vertes » organisées en Belgique) tous les dimanches, et vais à la salle de sport régulièrement. Alexia m’avait parlé des films « L’Ascension » de Ludovic Bernard et « Wild » de Jean-Marc Vallée, et de son envie de Mont-Blanc. J’ai tout de suite été partante ! J’avais envie de quitter un peu la routine et de me retrouver « seule ». J’ai regardé « Wild » et lu le livre originel. L’ esprit de Cherryl Strayed, l’auteure, me correspondait assez bien. J’ai terminé par  « L’Ascension ». »

Alexia : « J’ai 26 ans et je travaille comme assistante sociale pour des mineurs délinquants. Je suis avec mon compagnon depuis plus d’un an et nous vivons ensemble dans un studio. Je ne fais pas de sport en particulier, à part l’équitation, que je pratique quotidiennement car j’ai mon propre cheval. C’est ce qui me permet de bouger et de me dépenser. Pendant une période où je ne travaillais pas, j’ai regardé plusieurs films sur des exploits d’ascension et de marche. Le but de la manœuvre pour moi était avant tout de changer d’air, de répondre à un besoin  de prendre du recul sur le quotidien, sur des difficultés personnelles et sur mon travail.  J’avais réellement besoin de me dépasser et de mener à bien un projet.  J’ai soumis l’idée à Laura de réaliser des expéditions, et elle était tout autant partante que moi. Le voyage jusqu’à Gérardmer était entre guillemets un entraînement en vue de voyages plus longs et intenses.

 

Comment vous êtes-vous préparées, vous et vos petites affaires ?

Laura : « Je n’ai pas fait de préparation physique particulière. Continuer à marcher chaque dimanche est déjà un travail assez physique. Pour le matériel, on nous a conseillé de créer une page Facebook, et de vendre des gaufres (belges oblige…) pour financer le nécessaire. Grâce à la page Facebook, les gens pourraient constater où partait leur argent. Nous avons donc passé plus ou moins 3 semaines derrière un four à gaufres après nos journées de travail respectives ! »

Alexia : «  La préparation du sac a été difficile pour moi ! J’avais peur de ne pas prendre l’essentiel, et d’oublier quelque chose d’important. Heureusement, on passait aussi par des villes, donc on se disait qu’on pourrait toujours acheter. Mais c’était un combat de fermer le sac à chaque fois !! »

Laura : « Alexia étant plus frileuse, son sac était nettement plus rempli que le mien, mais le plus compliqué était ce fichu sac de couchage, très épais, qui ne rentrera plus jamais dans sa jolie petite housse ! Ces sacs de couchage nous ont fait pleurer, dans tous les sens du terme ! Pour mes petites affaires, n’étant pas de nature très girly, ça n’a pas été trop compliqué. J’ai emporté deux combinaisons thermiques –pour n’en utiliser qu’une-, un pyjama et des chaussettes (en pilou J ), des chaussettes de marche, des lingettes. Nous avions aussi emporté des sacs plastiques pour les déchets, des pâtes déshydratées, un réchaud et 3 bouteilles de gaz (au final, nous n’en avons pas vidé une…), et du papier toilette… Nous avions quand même pensé au maquillage…que nous n’avons pas utilisé !! »

 

Pas trop d’appréhension au moment du grand départ ?

Alexia : « Les sentiments étaient très partagés ! Il y avait évidemment de l’appréhension, mais aussi beaucoup d’excitation. J’étais curieuse de voir à quoi on allait se confronter et comment allait se dérouler le voyage. Mon appréhension était surtout vis-à-vis des conditions météorologiques, car nous avons démarré avec la pluie, qui n’a pas cessé le premier jour. »

Laura : « Pour ma part, je ne pense pas avoir paniqué une seule fois avant le voyage. J’étais surexcitée à l'idée de partir à l'aventure et je ne m’inquiétais de rien. La seule fois où je ne me suis pas sentie très à l’aise, c’est lorsque nous marchions d’Epinal vers Tendon et que le soleil se couchait très vite derrière les hauts sapins. Les routes n’étant pas éclairées, je me suis dit qu’il fallait vite que nous trouvions quelqu’un pour nous amener à destination. »

 

 

Comment s’est passé la suite du périple ? Pas trop de moments où vous vous êtes regardées en disant « on est folles, on aurait jamais dû faire ça ?! »

Alexia : « Dès le premier jour, j’ai eu des ampoules énormes sous les pieds, et on était trempées jusqu’aux os. De ce fait, j’ai eu peur d’avoir trop mal et d’être à la traîne pour le reste du voyage ! Mais au fil du temps, on parvient doucement à faire l’impasse sur la douleur et à penser à autre chose. Les derniers jours, j’avais beau être extrêmement fatiguée, je ne parvenais pas à bien me reposer la nuit. Sans doute parce que lorsqu’ on loge chez l’habitant, on perd ses repères et habitudes. Je me réveillais souvent… J’ai accumulé de la fatigue et l’avant-dernier jour, j’étais agacée je crois… Il était temps que l’on voit le bout du périple… Avec du recul, je pense que j’aurais bien continué tant l’aventure me plaisait, mais mon corps était fatigué, et surtout, courbaturé de partout. Donc oui, parfois, lorsque j’avais mal aux pieds, hanches, que je ne voyais pas le bout de la marche, je me disais qu’on était cinglées !!

 

 

Vous avez passé chaque nuit chez l’habitant ? L’humain serait-il donc encore un peu humain ?!

Alexia : « Nous avions prévu une tente, et j’étais même pressée de l’utiliser et de faire l’expérience de dormir dedans. Et puis après tout, nous avions prévu ces sacs de couchage de dingue qui prenaient TOUTE la place dans nos sacs, autant les utiliser ! L’un des premiers soirs, nous sommes parties à la recherche d’un endroit ou installer notre camp de fortune, et Laura a demandé à un Monsieur croisé au village si nous pouvions nous installer sous son porche. Il nous a gentiment proposé une remise…juste à côté d’un passage à niveau ! Nous avons donc monté la tente et installé notre matériel. Ça a été la pire nuit de mon voyage ! Le train passait toutes les 20 minutes et le froid créait de la condensation dans la tente… Nous étions trempées…. Et nos hanches douloureuses nous empêchaient de prendre des positions confortables…. Donc le reste du temps, nous avons cherché hôtels ou auberges de jeunesse. L’expérience de la nuit chez l’habitant était imprévue mais reste sûrement la plus enrichissante. L’humain est plus humain qu’on ne le pense, et cela redonne confiance en la vie et surtout envers autrui… Il faut dire que Laura n’a pas hésité à interpeler les gens et à demander, ce que moi, j’ose moins ! De ce fait, on a récolté pas mal de petits avantages grâce à son audace…

Laura : « Le genre humain est parfait ! Malheureusement, on a plus tendance à parler des gens mauvais que des bons, c’est plus facile…Alors qu’en réalité, les gens mauvais ne sont qu’une minorité…. »

 

 

Comment se sent-on à quelques kilomètres de l’arrivée ? Forte comme un ogre, ou dépitée de ne pas voir le bout ?!

Laura et Alexia : « On se sent forte ! Et riche d’expériences et de rencontres. Mais très triste en même temps. Nous n’avons pas réussi à trouver le sommeil, pour notre dernière nuit, à Gérardmer. Nous étions très tristes que cela se termine. »

 

Si vous deviez retenir une chose de cette aventure ?

Laura : « Pour ma part, je faisais ce voyage dans un but de dépassement de soi, et pour finir, jour après jour, je me suis rendue compte que j’étais là pour les rencontres. Je retiendrai qu’il faut apprendre à voir la vie autrement. Arrêter de se plaindre pour un oui ou pour un non… La vie est belle et mérite d’être partagée avec un maximum de personnes. Et qu’au final, deux petites nanas sont capables de beaucoup de grandes choses ! »

Alexia : « Que l’essentiel pour être bien et heureux dépend de peu de choses, et qu’on est tous capables de se surpasser ! Qu’il faut apprendre à se centrer sur soi-même. Et surtout, je crois à nouveau en la vie, et je lui refais confiance…

 

Un prochain périple en vue ?

Alexia : « C’est prévu, mais nous hésitons encore sur les dates ! Si tout va bien, nous partirons fin mai en Suisse, mais cela doit encore être organisé. Ce qui est certain par contre, c’est que nous participerons au GR20 en Corse en septembre 2018 ! »

 

Pour suivre les prochaines aventures de ces deux grandes nanas, direction leur page Facebook Boussole & Nous !

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Rédigé par Mademoisellemadame

Publié dans #De tout !

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Publié le 23 Mai 2017

Je ne sais pas si je dois penser que le pire est arrivé, ou si je dois me réjouir qu'on réussisse à les ignorer. Penser que le monde s'est habitué, ou me dire que l'ignorance est la meilleure des réponses.

Les bombes continuent d'exploser, les voitures de renverser, les couteaux de trancher, et tout le monde s'en fout.

Il y a 2 ans, tout le monde s'est appelé Charlie pendant des mois. Quelques mois plus tard, tout le monde était Paris. Puis Nice.

Aujourd'hui, personne n'est Manchester. Personne n'est Alep. Tanta. Mogadiscio.

Personne n'est Kaboul. Tikrit. Saint Petersbourg.

Personne n'est Fresno ou Alexandrie.

On s'est lassé. Ou habitué. A se lever le matin et prendre son café en voyant ou écoutant des horreurs. On n'est même plus surpris. On se demande simplement où sera le prochain carnage. Qui sera visé. Si l'horreur va encore s'amplifier. Si ces lâches vont s'enfoncer un peu plus dans leur folie sans courage en continuant à viser des personnes de plus en plus jeunes. En enlevant la vie à des enfants qui n'auront même pas eu le temps de voir que le monde tourne à l'envers.

On prend donc son café, désabusé. Sans en sentir le goût. Sans y penser. On arrive au bureau et on n'échange même plus sur le sujet. On n'y pense pas. Ou on évite le sujet. Parce qu'on en a trop parlé. Parce qu'on ne sait plus quoi en dire. Parce qu'"il faut continuer à vivre". Ou parce que le ton peut monter. Entre ceux qui plongent dans le racisme tellement facile ; et ceux qui ne savent plus comment expliquer qu'il ne faut pas tout amalgamer. 

On peut donc visiblement s'habituer à tout. Même à l'atroce, à l'insoutenable, au non-viable. On peut vivre dans l'attente, dans l'espoir d'attendre pour rien. Dans le soulagement de ne voir aux infos du matin que du soleil annoncé. On peut survivre en fait. 

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Rédigé par Mademoisellemadame

Publié dans #Humeurs

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Publié le 15 Février 2017

Si on peut. On l'a fait. Deux fois.

La première fois, avec notre bébé tout neuf : MademoiselleMinuscule avait 2 mois et quelques jours. Repartir en voyage nous trottait dans la tête depuis quelques temps, alors avant de réserver les billets, on a simplement pris contact avec notre cher médecin, pour savoir si MademoiselleMinuscule pouvait s'envoler sans risque. C'était tout ce qui nous inquiétait. L'aspect disons "pratique" qui empêche parfois les parents de tenter l'expérience ne nous a pas effrayé une demi-seconde. C'était un petit courrier (3 heures de vol), alors même pas peur. Et puis on avait déjà pris l'habitude de tout faire ou presque avec notre nouvelle-née. Rassurés par le médecin (un bébé peut voyager en avion sans problème à partir de 3 semaines) qui a pris soin de bien vérifier que tout fonctionnait bien au niveau de ses oreilles, on a fait nos valises (pas une mince affaire les valises pour un voyage à l'étranger avec un bébé, mais c'est une autre histoire, et un futur autre article...!).

Et on n'a pas eu l'impression de passer une épreuve insurmontable : il faut juste prendre quelques précautions et ... penser à tout! Voyager avec un bébé ne dispense pas des heures d'attente interminables à l'aéroport, il faut donc s'armer de patience. Mais finalement, avec un bébé à gérer, c'est vite passé. Les toilettes des aéroports sont en général bien équipés en table à langer (dans les toilettes des femmes en tous cas..parce que comme dans beaucoup de lieux publiques, Papa n'est visiblement pas considéré comme capable de changer une couche). Quelques promenades dans l'aéroport et le tour est joué. Idem pour chauffer le biberon ou le petit pot, on trouve des espaces "bébé" avec le nécessaire.

A l'enregistrement des bagages, c'est comme pour tout le monde, les affaires de bébé sont passées au peigne-fin. Dans certains aéroports (vu à l'étranger surtout), on peut vous demander de goûter certains des produits que contient votre sac à langer : lait en poudre, contenu du biberon, et même sérum physiologique. Un peu enquiquinant en pratique, et pas forcément facile à gérer avec un bébé, mais on est pour la "sécurité avant tout" alors... Attention au poids des valises : un bébé de moins de 3 ans n'a pas de place attitrée dans l'avion, et donc pas de poids prévu pour lui dans les bagages, à moins que la compagnie aérienne ne précise le contraire. Pensez aussi à glisser le nécessaire pour bébé dans un bagage à main, histoire de pouvoir tenir quelques jours en cas de perte des bagages en soute...

Utilisant très régulièrement une écharpe de portage, on s'est interrogé sur la nécessité ou non d'emporter la poussette avec un nous. On n'a pas réfléchi longtemps, pensant au confort de bébé sur place. On a donc emmené l'engin. A l'aéroport, on nous a laissé le choix. Soit on donnait directement notre poussette à l'enregistrement des bagages, soit on la confiait à une hôtesse en montant dans l'avion. Dans les deux cas, la poussette ne part pas en soute, mais reste accessible très rapidement par le personnel à bord, pour que vous puissiez la récupérer sitôt votre sortie de l'avion.

Dans l'avion, il faut bien noter qu'avant 3 ans, un enfant n'a pas de siège attitré et voyage donc sur les genoux de ses parents. Les hôtesses fournissent une ceinture, à fixer sur celle du parent porteur. Pour notre part, MademoiselleMadame dormait dans l' écharpe de portage au moment d'embarquer, l'hôtesse m'a simplement aidée à la fixer à ma ceinture, sans même la sortir de son cocon. Bon à savoir aussi, certaines compagnies proposent, sans doute plus systématiquement pour les longs courriers, des dispositifs spéciaux comme le Flyebaby, sorte de hamac pour bébé qui vient se fixer sur le siège devant soi.  

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Rédigé par Mademoisellemadame

Publié dans #MademoiselleMadame a un bébé, #J'ai testé..., #Pratique, #Bébé Globe Trotter

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Publié le 19 Janvier 2017

-...vont systématiquement aux toilettes au moment de passer à table?

-...restent 3 plombes aux toilettes?

-...aiment donc tant les toilettes?

MAIS :

-...ne remettent JAMAIS de rouleau neuf à la place du vide sur le dérouleur à PQ? A la limite, les jours de grande forme, ils le posent dessus...

-...ne savent pas étendre le linge?

-...ne repoussent jamais leur chaise sous la table?

-...connaissent tous les raccourcis clavier pour leur jeux de guéguerre mais deviennent totalement idiots quand il s'agit de mettre la machine à laver en marche?

-...balancent systématiquement "connasse va!" à quelqu'un qui fait une bourde au volant?

-...perdent tout?

-...ne retrouvent rien?

-...sont-ils fatigués beaucoup plus vite que nous, sauf quand il s'agit de s'activer sous la couette?

-...n'ont jamais "mal à la tête"?

-...aiment tant les patates?

-...ne comprennent pas pourquoi vous vous gelez les miches, l'hiver, en dentelle légère, puisque eux n'ont pas froid en caleçon et sweat à capuche? 

-...ne savent toujours pas où se rangent les tupperwaere (jamais su l'écrire) après 4 ans de vie dans la même maison? 

-...sont dé-bor-dés dès qu'ils ont une chose à faire dans la journée?

-sont-ils de si mauvaise foi quand vous leur posez toutes ces questions?!

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Rédigé par Mademoisellemadame

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