Publié le 15 Février 2017

Si on peut. On l'a fait. Deux fois.

La première fois, avec notre bébé tout neuf : MademoiselleMinuscule avait 2 mois et quelques jours. Repartir en voyage nous trottait dans la tête depuis quelques temps, alors avant de réserver les billets, on a simplement pris contact avec notre cher médecin, pour savoir si MademoiselleMinuscule pouvait s'envoler sans risque. C'était tout ce qui nous inquiétait. L'aspect disons "pratique" qui empêche parfois les parents de tenter l'expérience ne nous a pas effrayé une demi-seconde. C'était un petit courrier (3 heures de vol), alors même pas peur. Et puis on avait déjà pris l'habitude de tout faire ou presque avec notre nouvelle-née. Rassurés par le médecin (un bébé peut voyager en avion sans problème à partir de 3 semaines) qui a pris soin de bien vérifier que tout fonctionnait bien au niveau de ses oreilles, on a fait nos valises (pas une mince affaire les valises pour un voyage à l'étranger avec un bébé, mais c'est une autre histoire, et un futur autre article...!).

Et on n'a pas eu l'impression de passer une épreuve insurmontable : il faut juste prendre quelques précautions et ... penser à tout! Voyager avec un bébé ne dispense pas des heures d'attente interminables à l'aéroport, il faut donc s'armer de patience. Mais finalement, avec un bébé à gérer, c'est vite passé. Les toilettes des aéroports sont en général bien équipés en table à langer (dans les toilettes des femmes en tous cas..parce que comme dans beaucoup de lieux publiques, Papa n'est visiblement pas considéré comme capable de changer une couche). Quelques promenades dans l'aéroport et le tour est joué. Idem pour chauffer le biberon ou le petit pot, on trouve des espaces "bébé" avec le nécessaire.

A l'enregistrement des bagages, c'est comme pour tout le monde, les affaires de bébé sont passées au peigne-fin. Dans certains aéroports (vu à l'étranger surtout), on peut vous demander de goûter certains des produits que contient votre sac à langer : lait en poudre, contenu du biberon, et même sérum physiologique. Un peu enquiquinant en pratique, et pas forcément facile à gérer avec un bébé, mais on est pour la "sécurité avant tout" alors... Attention au poids des valises : un bébé de moins de 3 ans n'a pas de place attitrée dans l'avion, et donc pas de poids prévu pour lui dans les bagages, à moins que la compagnie aérienne ne précise le contraire. Pensez aussi à glisser le nécessaire pour bébé dans un bagage à main, histoire de pouvoir tenir quelques jours en cas de perte des bagages en soute...

Utilisant très régulièrement une écharpe de portage, on s'est interrogé sur la nécessité ou non d'emporter la poussette avec un nous. On n'a pas réfléchi longtemps, pensant au confort de bébé sur place. On a donc emmené l'engin. A l'aéroport, on nous a laissé le choix. Soit on donnait directement notre poussette à l'enregistrement des bagages, soit on la confiait à une hôtesse en montant dans l'avion. Dans les deux cas, la poussette ne part pas en soute, mais reste accessible très rapidement par le personnel à bord, pour que vous puissiez la récupérer sitôt votre sortie de l'avion.

Dans l'avion, il faut bien noter qu'avant 3 ans, un enfant n'a pas de siège attitré et voyage donc sur les genoux de ses parents. Les hôtesses fournissent une ceinture, à fixer sur celle du parent porteur. Pour notre part, MademoiselleMadame dormait dans l' écharpe de portage au moment d'embarquer, l'hôtesse m'a simplement aidée à la fixer à ma ceinture, sans même la sortir de son cocon. Bon à savoir aussi, certaines compagnies proposent, sans doute plus systématiquement pour les longs courriers, des dispositifs spéciaux comme le Flyebaby, sorte de hamac pour bébé qui vient se fixer sur le siège devant soi.  

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Rédigé par Mademoisellemadame

Publié dans #MademoiselleMadame a un bébé, #J'ai testé..., #Pratique, #Bébé Globe Trotter

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