Publié le 20 Mars 2014

Moi qui pensais ne pas être lue, j'ai atteint en quelques jours avec mon post "Femme d'intermittent, mode d'emploi", un nombre de vues que je n'aurais même pas osé visé en 50 ans de blog. Plus de 60 000. Oui, moi aussi j'ai cru mal lire.

Passés la surprise et le doute ("y'a forcément un bug chez Overblog"), je me suis surtout dit que le fameux REGIME d'intermittence (j'ai bien pris note des nombreux commentaires) avait grand besoin qu'on parle de lui. D'abord, pour arrêter de faire comme si il n'existait pas. Ensuite, pour faire taire les trop nombreuses mauvaises langues qui en ignorent tout et s'en font un ramassis de mauvaises idées reçues.

Alors, vu le nombre (très) inattendu de commentaires, j'ai préféré faire une réponse générale plutôt que de répondre au cas par cas. Aussi, la (je cite) gourdasse femme d'intermittent, malgré ce qu'on croit, ne passe pas son temps à glandouiller en attendant son mari, elle a moultes choses à faire...comme tout le monde quoi...

En vrac :

-Cet article ne s'est jamais voulu une complainte ou un appel au secours. Certes tourné vers le coté négatif de la chose, il faut savoir le prendre au deuxième, voire au troisième degrès, il ne dit jamais que cette vie n'a rien d'épanouissant... Amputés de l'humour, s'abstenir...

-Aux commentaires du type "l'intermittence n'est pas un statut mais un régime". Certes. Mais cet article n'a pas non plus l'ambition d'intégrer Le Petit Larousse...

-Les intermittents, tous métiers confondus, ne travaillent pas 4 mois dans l'année, ne sont pas surprotégés niveau chômage, subventions et compagnie, ne sont pas non plus privilégiés. J'attends les preuves écrites de ceux qui prétendent le contraire...

PS : Un intermittent qui par exemple est victime d'un accident du travail doit quand même aller les faire, ses heures, sinon il les perd. Au régime général, on a le droit de prendre le temps de se soigner.

-A ceux qui voient cet article comme (je cite encore) "un manuel de bonne conduite de l'épouse idéale des années 50", je dis juste MERDE. Je ne vois pas quoi ajouter. Ah si. Vous n'avez rien compris.

-A ceux qui soulignent le manque de points positifs à vivre avec un intermittent relevés dans ce post, soyez rassurés, il y en a. Mais ce n'était pas l'orientation de l'article, humoristique je le rappelle. HUMORISTIQUE. Allez, ironique si l'on veut... Pas la Une de "Intermittent Magazine"...

-Quand il y a des grêves, l'intermittent ne garde pas forcément l'enfant. Parce qu'il n'a pas droit aux "journées enfant malade", l'intermittent. Et que, si il ne va pas travailler, il perd ses heures, et risque son statut, l'intermittent.

-La femme d'intermittent fait plein de choses sans son mari, merci de vous en soucier. Car femme d'intermittent non plus, ce n'est pas un statut, c'est une situation maritale à profession précisée.

-Cet article n'a pas la prétention d'avoir une quelconque "utilité". Il n'est pas la Une de "Intermittent Magazine" (bis).

-"Femme d'intermittent" n'est pas synonyme de (je cite toujours) "gourdasse incapable d'être autonome" (cf Le Petit Larousse des synonymes). Proutman (de la bêtise pareille, il faut la montrer du doigt), non seulement tu n'as rien compris à mon article, mais tu ignores complètement ce qu'est un intermittent. A vue de nez comme ça, toi, tu votes bien à droite et tu serais pour mettre Dieudo au bûcher sans tergiverser.

-A certains, pour les autres je ne sais pas, je ne suis pas leur femme (ou mari), mais l'intermittent en question fait ses 507 heures. Plus quelques-unes encore.

-On ne dit pas "scotch électrique" mais BARNIER. Et on ne le confond SURTOUT pas avec du GAFFER. Sous peine de voir sa reation avec l'intermittent partir en cacahuètes. (Humour).

-Cet article n'a aucun caractère mysogine. Je parle juste pour moi. Et moi, je suis FEMME d'intermittent. Pas mari d'intermittente. (J'ai des seins, pas de barbe, et je m'épile les jambes, je suis une femme).

-On passe effectivement régulièrement pour des dingues complètement débordés et incapables d'organisation. Mais on apprend à se foutre du qu'en dira-t-on sur notre vie parfois décousue. Ca, c'est un des points positifs à vivre avec un intermittent...

-Je tiens à rassurer certaines personnes qui semblent s'inquiéter de ma condition. J'ai une vie propre, et je fais beaucoup de choses seule ou avec des amis.

-Mon intermittent n'est pas musicien.

-Cet article n'est pas un argumentaire contre le statut régime d'intermittent.

-Intermittent, malgré les congés maladies inexistants, les vacances synonymes de "pas de travail", et les engueulades avec sa femme (ou son mari) est effectivement un chouette métier (ok ok ok, je sais, intermittent n'est pas un métier, c'est juste une façon de causer!), un chouette métier donc, à protéger impérativement... Medef, si tu m'entends...

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Publié le 4 Mars 2014

Pourquoi faudrait il toujours établir un classement?

Partout où il y a de l'être humain sur cette bonne vieille Terre, il y a des degrès de compétences, de qualités, de possessions, et de je ne sais quoi d'autre. Il faut toujours qu'il soit question de meilleur employé, de plus intelligent, de plus grand, de plus fort et de plus beau. Alors on ne va quand même pas se poser celle de la meilleure maman? Parce que se demander si on est une "bonne mère", c'est toujours se comparer à une ou des autres. On est toujours bon par rapport à quelqu'un. Etre bon c'est déjà être meilleur que mauvais.

Si on écarte les éventualités de réelle mauvaise mère (ou par extension père ou parents), si on écarte les cas tragiques et que l'on reste dans le cas de figure d'une mère qui se tordrait les tripes pour ses mômes -parce que toutes autant que l'on est, on est bien de celles là, non?-, doit-on vraiment établir un classement et sytématiquement faire ce que la bonne parole dit de la bonne mère. Est-ce qu'une mère n'est pas une "bonne maman" si elle n'allaite pas, si elle ne donne pas que du bio en purée à son marmot, si parfois elle crie?

Est-ce qu'une mère n'est pas une "bonne maman" si elle pense un peu à elle, si elle ne met pas de couches lavables autour du popo de son bébé, ou si elle a n'a pas résisté aux sirènes de la péridurale pour mettre au monde ledit bébé?

A toutes les A.D.A (elle se reconnaîtra), être une bonne maman n'existe pas. Parce qu'on sera toujours une mauvaise mère aux yeux de quelqu'un et qu'il y aura toujours quelqu'une pour vous dire qu'elle fait mieux que vous. Parce que chacun établit son classement selon l'ordre de ses choses, et que, comme dirait l'autre, "tout est relatif".

Parce qu'être une maman c'est avant tout et surtout aimer ses mioches à en crever.

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Publié le 22 Février 2014

Chaussures et pointures....

En faisant un peu de tri dans le dressing de ma microscopique de 9 mois, je me suis rendue compte qu'elle portait à la fois des chaussettes en 15-17, en 18-20, et en 6-12 mois. Du coup, je me suis demandée, "en fait, elle chausse du combien ma microscopique?".

La question "chaussures" ne m'inquiète pas pour l'instant, loin de là (voir précédemment "Les Chaussures de Bébé... toute une histoire..."), mais un jour, il faudra bien lui en offrir une paire. Et tant qu'à étoffer sa collection de chaussettes, autant ne pas les prendre trop petites...

Alors, j'ai fouillé le Net et en recoupant plusieurs sites pour reprendre l'info qui revient le plus souvent, je suis arrivée à un récap' plutôt utile :

La technique : on pose le pied de Bébé à plat sur une feuille de papier, on trace un trait devant l'orteil le plus long, et un autre derrière le talon. Puis, on applique (bêtement) :

  • 9.3 cm = 16
  • 10 cm = 17
  • 10.7 cm = 18
  • 11.4 cm = 19
  • 12.1 cm = 20
  • 12.8 cm = 21
  • 13.6 cm =22
  • 14.3 cm = 23
  • 15 cm = 24
  • 15.6 cm = 25
  • 16.3 cm = 26
  • 17 cm = 27
  • 17.6 cm = 28
  • 18.3 cm = 29
  • 19 cm = 30
  • 19.6 cm = 31
  • 20.3 cm = 32
  • 21 cm = 33
  • 21.6 cm = 34
  • 22.3 cm = 35
  • 23 cm = 36
  • 23.7 cm = 37

Bon à savoir, la pointure de bébé se modifie environ tous les 2 mois jusqu'à ses 9 mois. Puis environ tous les 4 mois jusqu'à ses 4 ans.

En cherchant des infos sur les petons de nos petits, on trouve aussi des infos drôles/utiles/étonnantes :

-les bébés naissent avec les pieds plats, on le sait ça. Ce qu'on sait moins, c'est pourquoi. La faute à un petit amas graisseux au niveau de la voûte plantaire, qui s'estompe à mesure que le pied se muscle...

-un nourrisson chausse du 12.

-à 18 mois, les pieds des garçons mesurent la moitié de leur taille adulte. Chez les filles, la relation équivalente se vérifie à 1 an (au cas où vous craqueriez déjà sur des chaussures à leur offrir à 18 ans).

-la démarche adulte est acquise dès l'âge de 3-4 ans...

-un enfant atteint sa pointure adulte et donc définitive vers l'âge de 14 ans...

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Publié le 22 Février 2014

Les Chaussures de Bébé... toute une histoire...

A chaque fois qu'on rencontre quelqu'un d'une génération au-dessus de la nôtre -nous sommes des presque-trentenaires-, on a le droit à la même remarque : "vous ne lui mettez pas de chaussures à votre Bébé?". Quand il s'agit de quelqu'un que l'on ne connaît pas, on lui demande généralement si ça le regarde. Sinon, on explique tout bêtement que : "These boots are made for walking..."

Des chaussures, c'est fait pour marcher, non?

Car effectivement, ça ne va pas plus loin que ça, notre Bébé a 9 mois et ne marche pas. Donc on ne voit pas d'intérêt à lui mettre des chaussures. A part pour la décorer, mais on n'est pas trop pour, et de toutes façons, ses beaux yeux bleus suffisent à sublimer le tout... Pour ses pieds, c'est chaussons en laine et/ou chaussettes. Juste pour tenir chaud...

On part donc de ce principe là, des chaussures, ça sert à marcher. On ne lui en mettra pas avant donc, voire même on attendra qu'elle ait déjà fait quelques kilomètres. Et de l'avis de beaucoup de spécialistes actuels, on n'a pas complètement tort. Il faudrait attendre 3 mois après les premiers pas de Bébé pour lui enfiler ses premières chaussures, au risque de voir son pied ne pas se muscler correctement.

"La chaussure de bébé traditionnelle à semelle dure et rigide est la pire chose pour les pieds d'un enfant." Dr Nirenberg, podologue américain

En bons hippies que nous sommes (ce sont les autres qui le disent, pas nous), on a décidé que notre Bébé apprendrait à marcher pieds nus. Et pour l'extérieur, on vote chaussures légères, en cuir souple, et à semelles souples. Exit surtout de chez nous les chaussures que l'on nous mettait à nous, futurs jeunes trentenaires et donc nés dans les '80. Ces chaussures ultra-rigides, en cuire raide, bien montantes et serrées à la cheville. Ces mêmes chaussures, avec lesquelles Belle-Maman est arrivée tout sourire avant même la naissance de bébé en clamant : "Tu pourras les lui mettre, elles étaient à son père et ce sont de bonnes chaussures très rigides et à semelles pré-formées". Tout faux Belle-Maman. De deux choses l'une : pas de chaussures rigides on a dit, et encore moins si ces chaussures ont déjà été portées. Il faut en effet éviter (même si vu le prix des chaussures Bébé, on est tenté 1) de voir si elles ont une semelle rouge, 2) de les faire passer au(x) frère(s) et soeur(s) ), éviter donc, les chaussures d'occas' qui peuvent avoir pris la forme du pied du précédent propriétaire en culotte courte... Bref, on sait aujourd'hui que les chevilles des petits sont assez fortes pour marcher sans soutien...

On se trompe peut-être, nous, hippies (visiblement pas, selon le Centre Médical des Enfants du Connecticut, cf http://www.petitspasdegeant.com/guide-chaussures-souples.pdf), mais on pense que l'équilibre s'acquiert mieux pieds nus, en contact direct avec le sol, et que la voûte plantaire se forme mieux, sans semelle dure pour la conformer.

D'ailleurs, dès que possible, Bébé marchera pieds nus dans le sable ou l'herbe, rien de tel pour muscler ses petits petons...

Sources : infobébés.com, magicmaman.com, petitspasdegeant.com

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Publié le 31 Janvier 2014

Adieu cauchemars, (re)Bonjour sommeil!

A un mois, notre rejetonne adorée faisait ses nuits complètes.... Chanceux et conscients de l'être que nous étions! Et le mieux dans l'histoire, c'est que ça a duré....jusqu'à ses 7 mois....

Jusqu'à ce que quelque chose lui fasse visiblement terriblement peur. Suffisamment en tous cas pour la sortir de son sommeil, plusieurs fois par nuit. Quelque fois avec juste le besoin d'être rassurée, d'autres fois tellement effrayée qu'il nous était impossible de la consoler. Quelque fois de simples gémissements, d'autres fois des hurlements incessants.

A ses huit mois passés, on a pris la décision d'en parler à notre génial médecin pendant la visite mensuelle. Bien nous en a pris....

Il nous a conseillé de lui laisser une veilleuse allumée toute la nuit.

Puis nous a prescrit de l'homéopathie. Nous ne sommes pas réfractaire à ce type de "médication", bien au contraire. Mais disons que nous ne la voyons pas comme un automatisme, sceptiques que nous sommes. Mais là, je dois bien avouer que les petits tubes de Passiflora composé qu'il nous a envoyé chercher ont changé nos nuits à tous les trois.

Miracle, hasard ou coïncidence, veilleuse ou petites billes, ou bien encore effet conjugué de deux remèdes, nous n'en savons rien. Quoi qu'il en soit, dès le premier jour de prise, notre rejetonne a repris le cours normal de ses nuits... Plus de réveils, plus de cauchemars... Elle dort, et nous aussi...

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Publié le 27 Janvier 2014

C'est presque trop facile...

Passée la période avant-grossesse où les gens passent leur temps à vous répéter combien il est fooooooooormidable d'avoir un enfant, le discours change....

Sitôt votre ventre arrondi, on vous affuble de "Votre vie est finie...", "Profite, après, ce ne sera plus comme ça", "Dors, une fois que ton marmot sera né, tu ne sauras même plus où est ton lit...". On finit par vous faire tellement peur, que dans les moments de doute (ou dans ceux que vous passez la tête dans la cuvette des toilettes), vous vous surprenez parfois à vous demander si vous ne regrettez pas, finalement.

Et pourtant, tout ce qu'on vous a dit une fois le processus mis en route est faux, ou en tous cas peut l'être. C'est ce que nous, jeunes et HEUREUX parents d'un amour de 6 mois constatons tous les jours (et nuits).

Notre fille a fait ses nuits entières dès l'âge d'un mois, et avant ça, les biberons toutes les trois heures n'ont jamais duré deux heures. Nous n'avons toujours pas acheté d'anti-cernes, Bébé dort de 21h à 9h.

Elle a dormi dans notre chambre jusqu'à l'âge de deux mois, et pour contredire les bien-pensants qui nous affirmaient que ça allait être l'enfer quand on la remettrait dans sa chambre, elle a tout aussi bien dormi chez elle dès sa première nuit. Sans cri ni larme.

Plutôt qu'appliquer à la lettre les recommandations de notre médecin concernant le nombre de biberons et la quantité de lait à lui donner par jour comme un enfant ferait ses devoirs, on a préféré suivre son rythme à elle, et Mademoiselle a passé les paliers naturellement et facilement. Et elle a très bien su nous faire comprendre qu'il était temps d'augmenter la quantité de lait ou de diminuer le nombre de repas.

Et quand mon Jules m'a dit qu'il faudrait la mettre à la sieste dans sa chambre de temps en temps la journée pour ne pas qu'elle s'habitue à être constamment avec nous ou à dormir contre moi dans l'écharpe de portage, le jour même elle fermait les yeux dans son lit, son doudou Léopard dans les bras.

Alors future mère et futur père, n'écoute pas les trop mauvaises langues et n'ait pas peur, la bête n'est pas forcément féroce....

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Publié le 27 Janvier 2014

Attention attention, scandale chez les bien-pensants! Un magasin a osé à Noël dernier, et pour la deuxième année consécutive le fourbe, publier un catalogue de jouets mettant en scène des petits garçons jouant à la poupée, et des petites filles tapant du marteau sur un établi. Non mais oh!

Moi, ce qui me scandalise, c'est que ça scandalise justement. Comme entendre des "une fille, ça s'habille en rose" ou "un garçon ne peut (doit) pas faire de danse".

Je me demande d'où vient ce conditionnement dans lequel on veut nous voir élever nos enfants. Pourquoi devrait-on, ou faudrait-il, dès la naissance, enfermer nos enfants dans une boîte fille ou garçon? Sans évidemment ignorer son genre physique, je ne peux m'empêcher de me révolter à chaque "j'ai pris rose, comme c'est une fille", ou "poupée ou Barbie à Noel?", ou encore "Quoi? Tu n'as pas décoré la chambre de ta fille en rose? Vous êtes bizarres (c'est pas normal)".

Alors évidemment, pour Noël, à un an, Mademoiselle reçoit la dinette en plastique, à 2 ans, sa première poupée, à 3, la cuisine en plastique, et à 4, le chariot-ménage. Histoire de bien lui faire entrer dans le crâne que son rôle à elle, ce sera de faire le ménage, la cuisine, et la vaisselle. N'apprends jamais à changer une ampoule ou à planter un clou, un homme le fera pour toi.

Alors ma fille, tu seras maîtresse d'école, hôtesse de l'air, ou secrétaire. Mais pas plombier, pompier, ou mécano. C'est pour les garçons. Et va donc mettre ta robe, le pantalon, c'est pour ton frère voyons.

http://http://www.lepoint.fr/societe/le-catalogue-de-noel-qui-dechaine-les-passions-03-11-2013-1751471_23.php

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Publié le 27 Novembre 2013

Etre femme d'intermittent, c'est un statut particulier, qui souvent varie....et implique quelques commandements....:

-Le mot Organisation tu oublieras...

Etre femme d'intermittent, c'est oublier DEFINITIVEMENT d'essayer d'avoir la moindre organisation dans la vie quotidienne. Exemple : Chéri a fait ses calculs et il est absolument convaincu de rentrer à 20h. Tu te dis, femme d'intermittent, que tu vas lui préparer une soirée en amoureux et l'attendre, toute pomponnée, verre de vin à la main. Loupé. Il rentre à 18h et tu es sous la douche. Rasoir à la main, masque d'argile sur la tronche.

-100% adaptable tu seras.

Qu'on se le dise, la flexibilité maximum est la plus grande qualité de la Femme d'intermittent. Parce qu'on ne sait JAMAIS comment va se dérouler la journée. Une journée "prévue" (oublier ce mot) avec Chéri peut se transformer en journée toute seule parce qu'à 6h du matin, le travail peut téléphoner (si, ça téléphone le travail). D'ailleurs, la Femme d'intermittent comprend très bien la Femme de pompier. Attention! Ces appels sont dits maudits quand ils retentissent le dimanche matin ou en plein voyage de noces (l'intermittent n'a pas de fuseaux horaires).

-Etre dans l'ignorance tu accepteras.

"Demain, je pars à 6h". "Et tu rentres à quelle heure? Je t'attends pour manger?". "Je ne sais pas." "Ah ben oui. Suis-je bête."

-Ne rien prévoir tu apprendras.

Ou comment copier Chéri et répondre la mort dans l'âme à ton amie qui se marie dans 1 an et qui te demande si tu seras là : "Je sais pas". Dans le doute, la Femme d'intermittent a un agenda booké pour les 3 prochaines années.

-Le stress communicatif permanent tu supporteras.

Car l'intermittent se demande tous les jours s'il va remplir le contrat des 507h à travailler en 10 mois pour décrocher LE sésame qui lui garantit un salaire correct et le dédommage des heures effectuées bien au-delà des 507 : le STATUT. Aussi, quand l'intermittent n'a pas de travail, il stress; et quand il en a, il stress aussi, usé par la fatigue des journées de 20h. Donc, Femme d'intermittent, prends un abonnement au cours de yoga le plus proche.

-En colère tu seras.

De voir ton amoureux faire des journées de 16h en moyenne pour n'être payé et n'en déclarer que 8... Et de voir le statut pour lequel il bosse si durement le malmener et être constamment menacer d'extinction.

-Prévoir tu ne songeras même pas.

Que ce soit des vacances, un apéro avec des amis ( à moins d'avoir la chance d'avoir des amis très compréhensifs -ou intermittents-), une liste de repas pour la semaine, une visite dans la famille, une date d'écho à laquelle il est sur que futur papa sera là, une virée shopping, accoucher en présence de futur papa, profiter d'un jour de beau temps, faire les courses ensemble le mardi parce que les points chez Onytrouvetout sont doublées. Rien en fait.

-Beaucoup de disputes au début tu supporteras. Car il en faut du temps pour accepter de ne jamais avoir une vie "normale". Cap d'autant plus difficile à passer quand les gens autour ne comprennent pas et se plaignent de "quitter à 17h30 et du coup de ne pas beaucoup voir Jules ou Julie le soir". Toi, tu ne l'as pas vu depuis 3 semaines Jules. Si si, on vit encore ensemble.

-Apprendre à vivre avec tu devras. Avec le fait qu'il risque fort de ne pas voir les premiers pas de votre fille. Avec celui aussi de passer le premier Noël et/ou Nouvel an de votre rejeton sans Papa. Avec la colère qui ne descend pas d'avoir entendu ta belle-mère te dire que ce n'est pas grave si tu accouches seule, sans son fils futur père.

-Plus intelligente tu deviendras. Parce qu'il faut les faire fonctionner, les p'tites cellules grises, pour comprendre le fonctionnement dudit "STATUT". "Pourriez-vous faire plus compliqué s'il vous plaît? Je trouve trop simple le principe du coefficient variable applicable par multiplication au nombre d'heures déclarables depuis la déclaration officielle de dernier statut après période obligatoire de carence intermédiaire et duquel résulte le taux de dédommagement."

-En tous cas, la routine ton couple ne tuera pas, et point de spontanéité tu perdras...

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Publié le 17 Novembre 2013

Ma "Boba"...

Avant qu'un couple-ami n'ait un enfant et ne nous fasse découvrir l'écharpe de portage, nous qui n'étions pas du tout au fait des choses relatives à un bébé n'avions jamais entendu parler de ce bout de tissu de plus ou moins 5 mètres de long. Evidemment, on avait bien vu des mamas africaines portant leur précieux marmot dans un joli boubou, mais on ne s'était jamais dit qu'on pouvait le faire aussi, car pour nous occidentaux pas très curieux, il y a l'inévitable et systématique poussette.

Alors deux ans et des poussières plus tard, quand on nous a demandé à l'approche de la naissance de notre fille ce dont on avait besoin, on a répondu du tac au tac "une écharpe de portage!". C'était pour nous aussi nécessaire que les biberons, turbulettes, table à langer, poussette, et bodys taille minipouss.

Après les "hein, c'est quoi?", les "mais ça sert à quoi", les "tu es sûre que c'est utile?", "c'est pas dangereux pour le bébé? Il va pas tomber?", ou encore les "tu vas réussir à la mettre?", on nous à finalement demandé de LA choisir. Une courte promenade sur le net nous a décidé sur la "Boba Wrap". Pourquoi, on en savait trop rien à ce moment-là, disons qu'elle nous semblait "bien". Maintenant, on le sait!

Je n'en ai pas testé d'autre, donc je ne vais parler que de celle-là.

Pour répondre aux questions de ceux qui voulaient nous l'offrir :

-c'est un looooong morceau de tissu (la mienne mesure 5 mètres) en coton et spandex (matière élastique) que l'on noue de différentes façons autour de soi et dans laquelle on glisse bébé, comme dans un cocon. Il peut être porté sur le ventre, dans le dos, ou sur la hanche.

-ça sert à porter son bébé! Mais surtout, ça sert tout le temps. En balade quand on ne veut pas prendre la poussette, pour la sieste de bébé, pour pouvoir faire des choses même quand bébé a besoin d'être porté, pour allaiter discrètement, pour réchauffer un bébé qui a froid, pour faire du peau à peau, pour prendre les transports en commun qui ne sont pas souvent prêts à recevoir une poussette, pour rassurer bébé quand vous devez prendre l'avion et qu'il est stressé par l'aéroport, pour le garder contre vous dans l'avion malgré la sur-ceinture pour l'attacher (situation testée), pour que votre bébé soit en sécurité contre vous dès qu'il (ou vous) en ressent le besoin.... Et j'en passe.

-on peut s'interroger sur beaucoup de choses, mais pas sur son utilité. Vous avez déjà essayer de passer l'aspirateur en poussant en même temps la poussette parce que bébé tient absolument à rester près de vous?

-non, ce n'est pas dangereux, contrairement aux portes-bébés "classiques" de nos mères qui abîment les dos des bébés et des parents. Le bébé est très bien maintenu et solidement tenu contre la personne qui le porte. Non, le bébé ne peut pas tomber. Non, il ne va pas non plus étouffer.

-oui, je réussis à la mettre car d'abord, je sais me servir de mes mains. Il suffit que l'on se fasse montrer le noeud de base ou que l'on regarde des tutoriaux sur internet pour que cela devienne vite un automatisme. Une fois le noeud de base apprivoisé, les autres deviennent logiques.

Il existe des dizaines d'écharpes différentes, on a choisi la Boba Wrap et on en est ravis. Elle est solide, facile d'utilisation, et ne se déforme pas malgré les nombreux lavages, et les utilisations à répétition. Elle est suffisamment légère pour que bébé n'ait pas trop chaud dedans l'été, et suffisamment enveloppante pour qu'il y soit à l'aise l'hiver.

Last but not least, Bébé l'a adoptée et sourit dès qu'elle nous voit la dégainer....soit plusieurs fois par jour, et ça, c'est très, très révélateur de bon choix....

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Publié le 28 Octobre 2013

Ou le systématisme du "On ne peut pas plaire à tout le monde".

Quoi qu'on fasse, en matière de tout et n'importe quoi, il y aura toujours quelqu'un partant du principe qu'il sait forcément mieux que vous de quoi vous parlez.

Comme tout le monde, j'ai eu l'occasion de faire cet agaçant constat un certain nombre de fois, mais je me suis rendue compte qu'il est d'autant plus omniprésent et irritant à partir du jour où l'on a un enfant. Ou non. A partir du jour où l'on annonce sa grossesse...

Ca commence par l'annonce à elle-même. Vous auriez du le dire plus tôt ou plus tard, ou d'une autre façon. S'en suivent les précautions d'usage de la femme enceinte, puisque, évidemment, vous, vous ne les connaissez pas. On vous apprend que vous ne devez pas boire d'alcool, pas fumer, et que vous devez, évidemment, vous comportez de la manière exactement contraire à celle que vous dites avoir choisi. Si vous avez décidé de mener votre grossesse en continuant à vivre (presque) comme avant, on vous dira que vous devez maintenant dormir le plus souvent, et surtout en faire le moins possible. Si vous dites ne pas vouloir forcer, on vous dira que vous enceinte, pas malade...

Puis la grossesse. Il y aura toujours quelqu'un pour vous dire que vous mangez exactement le contraire de ce qu'il faut, que vous prenez trop de poids, ou pas assez. Que vous faites trop attention, ou que vous êtes imprudente. Que vous avez choisi le mauvais hôpital, le mauvais gynécologue, ou la mauvaise méthode de préparation à l'accouchement. Que ce n'est pas bien de ne pas accoucher "naturellement" si vous avez opté pour la péridurale, ou que vous êtes folle de préférer souffrir si vous avez choisi d'accoucher sans. Que c'est tellement meilleur pour le bébé de le nourrir au sein si vous prévoyez de nourrir votre (si si, c'est le vôtre...) enfant au biberon; que vous allez vraiment vous gâcher la vie si vous souhaitez lui donner le sein.

A la naissance, vous aurez choisi le mauvais prénom, la mauvaise date (oui, certains croient que l'on choisi...), ou accoucher de la mauvaise manière. Vous n'habillerez pas suffisamment votre enfant, ou le couvrirez beaucoup trop. Le mettrez trop dans les bras des gens, ou pas assez. Si vous choisissez de pratiquer le peau à peau avec votre bébé, on vous dira que vous allez en faire un gosse collée à sa mère. Sinon, on vous reprochera de ne pas être "maternante" et on vous demandera si vous avez droit à une consultation avec un psy, car, c'est sûr, vous êtes en plein baby blues.

Puis, si vous choisissez d'utiliser des couches lavables, on vous dira que vous êtes folle et que vous perdez votre temps. Si vous utiliser des jetables, on vous reprochera de tuer la planète et les écolos voudront vous envoyer au bûcher. Si vous stérilisez vos biberons, on vous dira que ça ne se fait plus, et si vous ne le faîtes pas, on vous reprochera de vouloir empoisonner votre bébé. Si vous portez en écharpe, on vous répétera que vous allez faire un insociable qui refuse de marcher, et si vous ne portez pas, que vous cherchez à vous débarrasser de votre progéniture. Si vous allaitez encore votre bébé de 6 mois, on vous demandera quand vous comptez arrêter, et si vous ne le faites plus, on vous dira que l'allaitement au sein n'est bénéfique que s'il dure (plus de 6 mois, évidemment).

Si vous consultez un généraliste, on vous dira qu'il faut voir un pédiatre. Si vous laissez votre enfant pleurer on vous targuera de mauvais parents, et si vous ne le faites pas, on vous dira qu'il faut le laisser se faire la voix.

Quand vous commencerez la diversification, ce sera forcément trop tôt, ou tard. Si vous lui donnez des carottes, on vous conseillera les épinards, et si vous donnez à la cuillère, on vous dira qu'il est préférable d'incorporer la soupe au biberon de lait.

Bref, vous serez toujours une mauvaise mère, un mauvais père, et de mauvais parents pour quelqu'un. Il y aura toujours quelqu'un pour vous dire que vous faites exactement le contraire de ce qu'il faut faire. Le plus drôle (car oui, il faut en rire), c'est quand une seule et même personne vous dit bleu quand vous dites rose, et rose si vous dites bleu.

Alors autant être le père, la mère, et les parents que l'on veut être. Car après tout, personne ne sait mieux qu'un parent ce qui est bon ou non pour son enfant. Et laisser parler les gens qui visiblement s'ennuient, ça les occupe, et moi, ça me donne de l'inspiration !

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