humeurs

Publié le 8 Janvier 2015

Parce que j'ai choisi de rendre mes écrits publics, moi aussi, je suis quelque part un peu Charlie. Parce que je suis une femme libre de droit et de expression, je suis complètement Charlie.

Depuis hier, 7 janvier 2015, 11h 30, j'ai l' oppressante impression que ma plume est bouchée et que ma mine est cassée. Je me dis qu on veut me faire comprendre que je n ai pas le droit de dire ce que je veux. Que je dois me taire. Sous peine de passer sous l effaceur. De prendre un coup de gomme.

Moi Charlie, je n'aurais pas le droit de m' exprimer quand d' autres auraient droit de tuer. Quand d'autres auraient droit de décider que mon stylo doit être cassé. Quand des fanatiques mélangent tout, ne comprennent rien, et ont le droit d'être des humains.

Alors, ainsi, on y est. Nous y voilà. On va finalement entrer dans l'ère irrespirable de la haine de l étranger. Parce que tout ceux qui ne réfléchiront pas s'égareront dans l'amalgame redouté. Ils vont cataloguer. Encadrer. Juger. Être musulman sera être terroriste. Être terroriste sera être musulman.

Hier j ai entendu, écouté, j ai essayé de réaliser. Là, si proche de moi, c était arrivé. On avait tiré, on avait tué. On avait éliminé ceux qui ont choisi de parler. Au nom d'une idéologie qui n existe pas, on avait voulu imposer l'h

orreur.

Puis j ai compris. Dans la nature, quelque part, les immondes lâches rôdaient. Ils pouvaient recommencer. Encore et encore. Quand on est prêt à executer un tel massacre on est prêt à tout. Et les infos lâchent l' info. Au compte goutte. Jusqu'à la dernière goutte. Ils sont probablement localisés. Je n ai plus besoin d image télé pour imaginer la planque. La télé, c est mon paysage quotidien. De la fenêtre de la chambre de mon bébé endormie, j' ai vu sur ce quartier. Celui dont on parle. Derrière chez moi. Plus que jamais, je suis Charlie.

A vous, on n aura jamais tant entendu vos cra

Voir les commentaires

Rédigé par Mademoisellemadame

Publié dans #Humeurs

Repost0

Publié le 6 Septembre 2014

Avec ou sans péridurale, telle est la question....

Et attention à votre réponse. Parce qu'on risquerait de vous tomber dessus sans ménagement. A l'heure du retour au tout naturel-tout bio-tout écolo, il semble que l'on fasse aussi une envolée vers le "tu as le choix mais non en fait, pas vraiment". Ou bien gare à toi. C'est limite si on n'est pas puni dès qu'on prononce le mot. Péridurale.

Il y a quelques années, on la bénissait. On entendait de tous les cotés qu'il ne faut pas s'en priver, qu'il faut vivre avec son temps, qu'accoucher sans c'est un peu aimer se faire du mal. Aujourd'hui, en plein hyppie power version 2014, on vous jette presque des cailloux si vous avez le malheur de dire "oui, j'ai choisi d'accoucher sous péridurale". On vous dit que ce n'est pas bien, qu'il ne faut pas avoir peur d'accoucher "naturellement", que si on a fait ce choix facile, c'est qu'on ne sait pas qu'on peut faire sans, qu'on n'est pas bien informée... oh Oh OH !!!! Oui, on peut faire ce choix en toute connaissance de cause ! Et oui, un accouchement sous péridurale reste NATUREL!! Ma Minuscule est sorti de la même façon que ses camarades nés sans péridurale ! Si je pousse aujourd'hui ce coup de gueule, c'est parce que j'ai été agacée et blessée par beaucoup de remarques tout au long de ma grossesse. Et choquée par les actions et propos de certaines femmes, associations, qui prônent en fait le non-choix. Par d'autres qui se disent et vous disent que si vous accouchez sous péridurale, c'est parce que vous êtes plus bêtes qu'elles mal informée. Par d'autres encore qui partent du principe que l'on est "moins mère" si l'on n'a pas accouché dans la douleur ; que l'on est moins forte, courageuse et méritante si l'on a été assez lâche pour mettre notre enfant au monde sans souffrir un peu plus en douceur.

J'ai entendu ces propos. De mes 2 oreilles. De gens proches. J'en ai eu assez de devoir me justifier sur mon choix, de répondre à la question "Pourquoi ?".

Pourquoi ? Parce que je l'ai choisi. Parce que j'ai choisi de vivre mon accouchement comme ça. Pas parce qu'on me l'a imposé. Pas non plus parce que je suis mal informée. Parce que. Parce que je suis une femme en 2014 et que des choix s'offrent à moi. Et oui, je vous assure, j'ai senti mon accouchement, et j'ai eu pleinement conscience de la naissance de mon bébé. Oui c'est moi qui l'ai mise au monde, oui je l'ai sentie descendre dans mon bassin, sortir de moi. Tout pareil que toi, la ptite dame un peu hautaine qui te crois supérieurement intelligente, forte, et informée parce que tu as choisi d'accoucher sans péridurale. J'ai choisi de prendre l'option qui me permettait de vivre cette belle expérience un peu plus dans la douceur, avec un peu moins de douleur. Tu as choisi, comme moi, sauf que tu as fait l'autre choix.

Des amies à moi sont enceintes en ce moment. Ou essaient de l'être. Elles ont déjà choisi de mettre leur petit au monde avec l'aide de cette péridurale. Et elles l'avouent à demi-mot. De peur des remarques. C'est triste.

Alors Ptite Dame, que ça te plaise ou non, si un jour un deuxième minuscule pointe le bout de son nez, je ferai tout, TOUT, pareil...

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 11 Juillet 2014

Cette fois, on va vraiment croire que je me prends pour "Intermittent Magazine", mais non non, je rassure le lecteur malveillant, il n'en est rien. Je ne fais que répondre à la demande de mon mari (l'intermittent donc), qui aimerait que je fasse un point sur le statut (oui, je sais, on dit REGIME). Un point "vu de l'intérieur", je ne suis pas non plus un mode d'emploi de l'intermittence, ni une retranscription de ce qui se passe exactement dans les lois..., pour ça, voyez donc les Ripostes de Samuel Churin... D'ailleurs, je ne vais pas chercher à parler des nouvelles lois, ils ont fait en sorte qu'on ne les comprenne pas vraiment, alors de là à les retranscrire exactement correctement...

Avec tout ce remue-ménage autour du REGIME d'intermittent ces temps-ci (régime de chômage pour être exacte), on en a entendu des vertes et des pas mûres (voire pas mûres du tout, ou alors carrément pourries...), et j'avoue, j'avoue, du haut de mon petit gabarit, j'ai parfois, souvent, eu envie de faire des lignes de cons sur chaises et de leur coller des petites claques.... "Ne te plains pas", me répondrait-ils, "ton mari intermittent, il gagne 5500€ par mois sans rien faire!"... Petite rectification en passant pour toi, Non-Intermittent-qui-ne-pige-rien-à-ce-régime-et-qui-te-permets-de-critiquer-allègrement-du-haut-de-ton-ignorance : quand toi, dépendant du régime général, tu cotises à l'UNEDIC à hauteur de 2.4% de ton salaire, l'Intermittent lui, lui en reverse 3.8%, de son salaire. Et pour te rassurer et te faire te sentir plus haut sur l'échelle sociale, on ne parle pas (en général) de 3.8% de 5500€...(en général...mais si je ne m'abuse, au régime général, il y a bien des gens qui gagnent 5500€ par mois non? Ahhhhh, il y a des gens qui gagnent bien leur vie partout....)

Alors, ils en sont où, les intermittents (non, ce n'est pas un gros mot...)?

Ils vivent probablement tous avec plus de stress sur les épaules depuis février 2014. Depuis que ce très cher Medef a eu la trèèèèèèès lumineuse idée de mettre un stop au régime des intermittents (Lula fout bien dehors les Brésiliens de leurs favelas pour que des pleupleus courrent derrière un ballon et que d'autres pleuleus viennent dire comme c'est joli, alors tant qu'à lancer un concours de conneries...)...

En mars, le gouvernement a dit non à la proposition du Medef de faire éteindre leurs projos aux techinciens et retirer leurs costumes aux comédiens. Non. Mais "non mais"... Et, pas débile qu'il est, l'intermittent n'a pas voulu croire à la jolie fable que le gouvernement a essayé de lui conter sur des airs d'"on vous a sauvé"... Et bien lui en a pris, parce que quand on lit entre les lignes des textes pompeux, on la voit bien, l'arnaque.

Dans sa version remastérisée, le jeu de l'intermittent conserve les règles déjà bien vaches apparues en 2003 -"pour 20 heures travaillées, n'en déclarer que 8" pour n'en citer qu'une-, mais se complète de quelques autres bien, bien moqueuses...(listes bien sûr loin, très loin, d'être exhaustive...). Entre autres :

-vos cotisations sociales sont augmentées de deux points, vous perdez donc de 0,7 à 0,8% de salaire net.

ET

-le différé -le délai de carence entre derniers revenus versement des allocations-chômage-, diminue pour les gros salaires et augmentent beaucoup pour les moyens.

Alors, Intermittent, ne t'inquiète pas, il l'a dit le Gouvernement, il le prend en charge ton différé, jusqu'en décembre! Il recule, il recule, l'Etat. Il sautera après... Ne te mine pas tout de suite Intermittent, tu as donc encore 6 mois de joie avant de perdre 1 mois de salaire par an (grosso merdo quoi...).

Pour les infos officielles, par ici :

http://www.orlaim.com/reforme_2014

Voir les commentaires

Publié dans #Humeurs

Repost0

Publié le 27 Juin 2014

alors il galère pour me trouver un moyen de garde".

Quand on vit avec un -ou une- intermittent, le quotidien n'est déjà pas forcément facile (voir précédents articles). Soit dit en passant, il l'est encore moins quand des abrutis ont décidé de, soyons réalistes, supprimer le statut. Eux diront "réformer" ou "modifier", mais à part les aficionados de TF1, personne n'est dupe.

Bref, quand tu vis avec ou que tu es intermittent, amuse toi bien pour trouver un mode garde pour ton Minuscule!

Première option, la nounou. C'est déjà, j'imagine , très compliqué de trouver une nounou quand on est dans un schéma disons classique. Question de confiance et compagnie. Mais quand on y ajoute des modalités plus que compliquées, qu'il faut que la plausible-future nounou comprenne, envisage, puis accepte, ça devient carrément infaisable. Va donc lui expliquer toi, à la plausible-future nounou que tu ne peux absolument pas lui dire quels jours tu auras besoin d'elle, ni à quelles heures. Que tu ne peux pas non plus lui affirmer que tu ne l'appelleras pas un dimanche à 22h pour lui dire que finalement, tu as absolument besoin de lui déposer Minuscule demain, à 6h. Que certains mois, elle n'aura pas de travail, et que d'autres, ton bébé/enfant la verra plus souvent qu'il ne te verra toi. Alors, à moins de dénicher une nanny anglaise type Mme Doubtfire, qui vit à coté de chez toi, a un potentiel serviabilité, une souplesse de gymnaste russe, et ne vit que pour ton enfant...option nounou : inenvisageable.

Deuxième option, la crêche. Quand au rendez-vous de pré-inscription la crêche t'explique qu'elle a besoin de savoir exactement quels jours de la semaine elle aura ton Minuscule en charge, et qu'il n'y a aucune flexibilité envisageable, même si tu comprends bien son point de vue, à la crêche, tu te dis : option crêche : inenvisageable.

Troisième option, la halte-garderie. La crêche t'explique qu'elle est beaucoup plus flexible qu'elle. Que tu dois juste prévenir quelques jours à l'avance de la venue de Minuscule. Cool, tu te dis. Sauf que quand tu fouilles un peu, tu te rends compte que les horaires de halte-garderie sont plutôt limités, et que les places y sont encore plus chères qu'en crêche. Parce que comme c'est "de l'occasionnel", tu peux très bien appeler et t'entendre dire qu'il n'y a pas de place disponible la semaine prochaine. Option halte-garderie : parfois envisageable, très souvent inenvisageable.

Ok ok. Si je comprends bien, il ne me reste à moi, femme d'intermittent, qu'à trouver un emploi à exercer depuis chez moi jusqu'à ce que Minuscule aille à l'école. Facile, vous avez dit, la vie d'intermittent?

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 20 Mars 2014

Moi qui pensais ne pas être lue, j'ai atteint en quelques jours avec mon post "Femme d'intermittent, mode d'emploi", un nombre de vues que je n'aurais même pas osé visé en 50 ans de blog. Plus de 60 000. Oui, moi aussi j'ai cru mal lire.

Passés la surprise et le doute ("y'a forcément un bug chez Overblog"), je me suis surtout dit que le fameux REGIME d'intermittence (j'ai bien pris note des nombreux commentaires) avait grand besoin qu'on parle de lui. D'abord, pour arrêter de faire comme si il n'existait pas. Ensuite, pour faire taire les trop nombreuses mauvaises langues qui en ignorent tout et s'en font un ramassis de mauvaises idées reçues.

Alors, vu le nombre (très) inattendu de commentaires, j'ai préféré faire une réponse générale plutôt que de répondre au cas par cas. Aussi, la (je cite) gourdasse femme d'intermittent, malgré ce qu'on croit, ne passe pas son temps à glandouiller en attendant son mari, elle a moultes choses à faire...comme tout le monde quoi...

En vrac :

-Cet article ne s'est jamais voulu une complainte ou un appel au secours. Certes tourné vers le coté négatif de la chose, il faut savoir le prendre au deuxième, voire au troisième degrès, il ne dit jamais que cette vie n'a rien d'épanouissant... Amputés de l'humour, s'abstenir...

-Aux commentaires du type "l'intermittence n'est pas un statut mais un régime". Certes. Mais cet article n'a pas non plus l'ambition d'intégrer Le Petit Larousse...

-Les intermittents, tous métiers confondus, ne travaillent pas 4 mois dans l'année, ne sont pas surprotégés niveau chômage, subventions et compagnie, ne sont pas non plus privilégiés. J'attends les preuves écrites de ceux qui prétendent le contraire...

PS : Un intermittent qui par exemple est victime d'un accident du travail doit quand même aller les faire, ses heures, sinon il les perd. Au régime général, on a le droit de prendre le temps de se soigner.

-A ceux qui voient cet article comme (je cite encore) "un manuel de bonne conduite de l'épouse idéale des années 50", je dis juste MERDE. Je ne vois pas quoi ajouter. Ah si. Vous n'avez rien compris.

-A ceux qui soulignent le manque de points positifs à vivre avec un intermittent relevés dans ce post, soyez rassurés, il y en a. Mais ce n'était pas l'orientation de l'article, humoristique je le rappelle. HUMORISTIQUE. Allez, ironique si l'on veut... Pas la Une de "Intermittent Magazine"...

-Quand il y a des grêves, l'intermittent ne garde pas forcément l'enfant. Parce qu'il n'a pas droit aux "journées enfant malade", l'intermittent. Et que, si il ne va pas travailler, il perd ses heures, et risque son statut, l'intermittent.

-La femme d'intermittent fait plein de choses sans son mari, merci de vous en soucier. Car femme d'intermittent non plus, ce n'est pas un statut, c'est une situation maritale à profession précisée.

-Cet article n'a pas la prétention d'avoir une quelconque "utilité". Il n'est pas la Une de "Intermittent Magazine" (bis).

-"Femme d'intermittent" n'est pas synonyme de (je cite toujours) "gourdasse incapable d'être autonome" (cf Le Petit Larousse des synonymes). Proutman (de la bêtise pareille, il faut la montrer du doigt), non seulement tu n'as rien compris à mon article, mais tu ignores complètement ce qu'est un intermittent. A vue de nez comme ça, toi, tu votes bien à droite et tu serais pour mettre Dieudo au bûcher sans tergiverser.

-A certains, pour les autres je ne sais pas, je ne suis pas leur femme (ou mari), mais l'intermittent en question fait ses 507 heures. Plus quelques-unes encore.

-On ne dit pas "scotch électrique" mais BARNIER. Et on ne le confond SURTOUT pas avec du GAFFER. Sous peine de voir sa reation avec l'intermittent partir en cacahuètes. (Humour).

-Cet article n'a aucun caractère mysogine. Je parle juste pour moi. Et moi, je suis FEMME d'intermittent. Pas mari d'intermittente. (J'ai des seins, pas de barbe, et je m'épile les jambes, je suis une femme).

-On passe effectivement régulièrement pour des dingues complètement débordés et incapables d'organisation. Mais on apprend à se foutre du qu'en dira-t-on sur notre vie parfois décousue. Ca, c'est un des points positifs à vivre avec un intermittent...

-Je tiens à rassurer certaines personnes qui semblent s'inquiéter de ma condition. J'ai une vie propre, et je fais beaucoup de choses seule ou avec des amis.

-Mon intermittent n'est pas musicien.

-Cet article n'est pas un argumentaire contre le statut régime d'intermittent.

-Intermittent, malgré les congés maladies inexistants, les vacances synonymes de "pas de travail", et les engueulades avec sa femme (ou son mari) est effectivement un chouette métier (ok ok ok, je sais, intermittent n'est pas un métier, c'est juste une façon de causer!), un chouette métier donc, à protéger impérativement... Medef, si tu m'entends...

Voir les commentaires

Publié dans #Humeurs

Repost0

Publié le 4 Mars 2014

Pourquoi faudrait il toujours établir un classement?

Partout où il y a de l'être humain sur cette bonne vieille Terre, il y a des degrès de compétences, de qualités, de possessions, et de je ne sais quoi d'autre. Il faut toujours qu'il soit question de meilleur employé, de plus intelligent, de plus grand, de plus fort et de plus beau. Alors on ne va quand même pas se poser celle de la meilleure maman? Parce que se demander si on est une "bonne mère", c'est toujours se comparer à une ou des autres. On est toujours bon par rapport à quelqu'un. Etre bon c'est déjà être meilleur que mauvais.

Si on écarte les éventualités de réelle mauvaise mère (ou par extension père ou parents), si on écarte les cas tragiques et que l'on reste dans le cas de figure d'une mère qui se tordrait les tripes pour ses mômes -parce que toutes autant que l'on est, on est bien de celles là, non?-, doit-on vraiment établir un classement et sytématiquement faire ce que la bonne parole dit de la bonne mère. Est-ce qu'une mère n'est pas une "bonne maman" si elle n'allaite pas, si elle ne donne pas que du bio en purée à son marmot, si parfois elle crie?

Est-ce qu'une mère n'est pas une "bonne maman" si elle pense un peu à elle, si elle ne met pas de couches lavables autour du popo de son bébé, ou si elle a n'a pas résisté aux sirènes de la péridurale pour mettre au monde ledit bébé?

A toutes les A.D.A (elle se reconnaîtra), être une bonne maman n'existe pas. Parce qu'on sera toujours une mauvaise mère aux yeux de quelqu'un et qu'il y aura toujours quelqu'une pour vous dire qu'elle fait mieux que vous. Parce que chacun établit son classement selon l'ordre de ses choses, et que, comme dirait l'autre, "tout est relatif".

Parce qu'être une maman c'est avant tout et surtout aimer ses mioches à en crever.

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 27 Janvier 2014

Attention attention, scandale chez les bien-pensants! Un magasin a osé à Noël dernier, et pour la deuxième année consécutive le fourbe, publier un catalogue de jouets mettant en scène des petits garçons jouant à la poupée, et des petites filles tapant du marteau sur un établi. Non mais oh!

Moi, ce qui me scandalise, c'est que ça scandalise justement. Comme entendre des "une fille, ça s'habille en rose" ou "un garçon ne peut (doit) pas faire de danse".

Je me demande d'où vient ce conditionnement dans lequel on veut nous voir élever nos enfants. Pourquoi devrait-on, ou faudrait-il, dès la naissance, enfermer nos enfants dans une boîte fille ou garçon? Sans évidemment ignorer son genre physique, je ne peux m'empêcher de me révolter à chaque "j'ai pris rose, comme c'est une fille", ou "poupée ou Barbie à Noel?", ou encore "Quoi? Tu n'as pas décoré la chambre de ta fille en rose? Vous êtes bizarres (c'est pas normal)".

Alors évidemment, pour Noël, à un an, Mademoiselle reçoit la dinette en plastique, à 2 ans, sa première poupée, à 3, la cuisine en plastique, et à 4, le chariot-ménage. Histoire de bien lui faire entrer dans le crâne que son rôle à elle, ce sera de faire le ménage, la cuisine, et la vaisselle. N'apprends jamais à changer une ampoule ou à planter un clou, un homme le fera pour toi.

Alors ma fille, tu seras maîtresse d'école, hôtesse de l'air, ou secrétaire. Mais pas plombier, pompier, ou mécano. C'est pour les garçons. Et va donc mettre ta robe, le pantalon, c'est pour ton frère voyons.

http://http://www.lepoint.fr/societe/le-catalogue-de-noel-qui-dechaine-les-passions-03-11-2013-1751471_23.php

Voir les commentaires

Publié dans #Humeurs

Repost0

Publié le 27 Novembre 2013

Etre femme d'intermittent, c'est un statut particulier, qui souvent varie....et implique quelques commandements....:

-Le mot Organisation tu oublieras...

Etre femme d'intermittent, c'est oublier DEFINITIVEMENT d'essayer d'avoir la moindre organisation dans la vie quotidienne. Exemple : Chéri a fait ses calculs et il est absolument convaincu de rentrer à 20h. Tu te dis, femme d'intermittent, que tu vas lui préparer une soirée en amoureux et l'attendre, toute pomponnée, verre de vin à la main. Loupé. Il rentre à 18h et tu es sous la douche. Rasoir à la main, masque d'argile sur la tronche.

-100% adaptable tu seras.

Qu'on se le dise, la flexibilité maximum est la plus grande qualité de la Femme d'intermittent. Parce qu'on ne sait JAMAIS comment va se dérouler la journée. Une journée "prévue" (oublier ce mot) avec Chéri peut se transformer en journée toute seule parce qu'à 6h du matin, le travail peut téléphoner (si, ça téléphone le travail). D'ailleurs, la Femme d'intermittent comprend très bien la Femme de pompier. Attention! Ces appels sont dits maudits quand ils retentissent le dimanche matin ou en plein voyage de noces (l'intermittent n'a pas de fuseaux horaires).

-Etre dans l'ignorance tu accepteras.

"Demain, je pars à 6h". "Et tu rentres à quelle heure? Je t'attends pour manger?". "Je ne sais pas." "Ah ben oui. Suis-je bête."

-Ne rien prévoir tu apprendras.

Ou comment copier Chéri et répondre la mort dans l'âme à ton amie qui se marie dans 1 an et qui te demande si tu seras là : "Je sais pas". Dans le doute, la Femme d'intermittent a un agenda booké pour les 3 prochaines années.

-Le stress communicatif permanent tu supporteras.

Car l'intermittent se demande tous les jours s'il va remplir le contrat des 507h à travailler en 10 mois pour décrocher LE sésame qui lui garantit un salaire correct et le dédommage des heures effectuées bien au-delà des 507 : le STATUT. Aussi, quand l'intermittent n'a pas de travail, il stress; et quand il en a, il stress aussi, usé par la fatigue des journées de 20h. Donc, Femme d'intermittent, prends un abonnement au cours de yoga le plus proche.

-En colère tu seras.

De voir ton amoureux faire des journées de 16h en moyenne pour n'être payé et n'en déclarer que 8... Et de voir le statut pour lequel il bosse si durement le malmener et être constamment menacer d'extinction.

-Prévoir tu ne songeras même pas.

Que ce soit des vacances, un apéro avec des amis ( à moins d'avoir la chance d'avoir des amis très compréhensifs -ou intermittents-), une liste de repas pour la semaine, une visite dans la famille, une date d'écho à laquelle il est sur que futur papa sera là, une virée shopping, accoucher en présence de futur papa, profiter d'un jour de beau temps, faire les courses ensemble le mardi parce que les points chez Onytrouvetout sont doublées. Rien en fait.

-Beaucoup de disputes au début tu supporteras. Car il en faut du temps pour accepter de ne jamais avoir une vie "normale". Cap d'autant plus difficile à passer quand les gens autour ne comprennent pas et se plaignent de "quitter à 17h30 et du coup de ne pas beaucoup voir Jules ou Julie le soir". Toi, tu ne l'as pas vu depuis 3 semaines Jules. Si si, on vit encore ensemble.

-Apprendre à vivre avec tu devras. Avec le fait qu'il risque fort de ne pas voir les premiers pas de votre fille. Avec celui aussi de passer le premier Noël et/ou Nouvel an de votre rejeton sans Papa. Avec la colère qui ne descend pas d'avoir entendu ta belle-mère te dire que ce n'est pas grave si tu accouches seule, sans son fils futur père.

-Plus intelligente tu deviendras. Parce qu'il faut les faire fonctionner, les p'tites cellules grises, pour comprendre le fonctionnement dudit "STATUT". "Pourriez-vous faire plus compliqué s'il vous plaît? Je trouve trop simple le principe du coefficient variable applicable par multiplication au nombre d'heures déclarables depuis la déclaration officielle de dernier statut après période obligatoire de carence intermédiaire et duquel résulte le taux de dédommagement."

-En tous cas, la routine ton couple ne tuera pas, et point de spontanéité tu perdras...

Voir les commentaires

Publié dans #Humeurs

Repost0

Publié le 28 Octobre 2013

Ou le systématisme du "On ne peut pas plaire à tout le monde".

Quoi qu'on fasse, en matière de tout et n'importe quoi, il y aura toujours quelqu'un partant du principe qu'il sait forcément mieux que vous de quoi vous parlez.

Comme tout le monde, j'ai eu l'occasion de faire cet agaçant constat un certain nombre de fois, mais je me suis rendue compte qu'il est d'autant plus omniprésent et irritant à partir du jour où l'on a un enfant. Ou non. A partir du jour où l'on annonce sa grossesse...

Ca commence par l'annonce à elle-même. Vous auriez du le dire plus tôt ou plus tard, ou d'une autre façon. S'en suivent les précautions d'usage de la femme enceinte, puisque, évidemment, vous, vous ne les connaissez pas. On vous apprend que vous ne devez pas boire d'alcool, pas fumer, et que vous devez, évidemment, vous comportez de la manière exactement contraire à celle que vous dites avoir choisi. Si vous avez décidé de mener votre grossesse en continuant à vivre (presque) comme avant, on vous dira que vous devez maintenant dormir le plus souvent, et surtout en faire le moins possible. Si vous dites ne pas vouloir forcer, on vous dira que vous enceinte, pas malade...

Puis la grossesse. Il y aura toujours quelqu'un pour vous dire que vous mangez exactement le contraire de ce qu'il faut, que vous prenez trop de poids, ou pas assez. Que vous faites trop attention, ou que vous êtes imprudente. Que vous avez choisi le mauvais hôpital, le mauvais gynécologue, ou la mauvaise méthode de préparation à l'accouchement. Que ce n'est pas bien de ne pas accoucher "naturellement" si vous avez opté pour la péridurale, ou que vous êtes folle de préférer souffrir si vous avez choisi d'accoucher sans. Que c'est tellement meilleur pour le bébé de le nourrir au sein si vous prévoyez de nourrir votre (si si, c'est le vôtre...) enfant au biberon; que vous allez vraiment vous gâcher la vie si vous souhaitez lui donner le sein.

A la naissance, vous aurez choisi le mauvais prénom, la mauvaise date (oui, certains croient que l'on choisi...), ou accoucher de la mauvaise manière. Vous n'habillerez pas suffisamment votre enfant, ou le couvrirez beaucoup trop. Le mettrez trop dans les bras des gens, ou pas assez. Si vous choisissez de pratiquer le peau à peau avec votre bébé, on vous dira que vous allez en faire un gosse collée à sa mère. Sinon, on vous reprochera de ne pas être "maternante" et on vous demandera si vous avez droit à une consultation avec un psy, car, c'est sûr, vous êtes en plein baby blues.

Puis, si vous choisissez d'utiliser des couches lavables, on vous dira que vous êtes folle et que vous perdez votre temps. Si vous utiliser des jetables, on vous reprochera de tuer la planète et les écolos voudront vous envoyer au bûcher. Si vous stérilisez vos biberons, on vous dira que ça ne se fait plus, et si vous ne le faîtes pas, on vous reprochera de vouloir empoisonner votre bébé. Si vous portez en écharpe, on vous répétera que vous allez faire un insociable qui refuse de marcher, et si vous ne portez pas, que vous cherchez à vous débarrasser de votre progéniture. Si vous allaitez encore votre bébé de 6 mois, on vous demandera quand vous comptez arrêter, et si vous ne le faites plus, on vous dira que l'allaitement au sein n'est bénéfique que s'il dure (plus de 6 mois, évidemment).

Si vous consultez un généraliste, on vous dira qu'il faut voir un pédiatre. Si vous laissez votre enfant pleurer on vous targuera de mauvais parents, et si vous ne le faites pas, on vous dira qu'il faut le laisser se faire la voix.

Quand vous commencerez la diversification, ce sera forcément trop tôt, ou tard. Si vous lui donnez des carottes, on vous conseillera les épinards, et si vous donnez à la cuillère, on vous dira qu'il est préférable d'incorporer la soupe au biberon de lait.

Bref, vous serez toujours une mauvaise mère, un mauvais père, et de mauvais parents pour quelqu'un. Il y aura toujours quelqu'un pour vous dire que vous faites exactement le contraire de ce qu'il faut faire. Le plus drôle (car oui, il faut en rire), c'est quand une seule et même personne vous dit bleu quand vous dites rose, et rose si vous dites bleu.

Alors autant être le père, la mère, et les parents que l'on veut être. Car après tout, personne ne sait mieux qu'un parent ce qui est bon ou non pour son enfant. Et laisser parler les gens qui visiblement s'ennuient, ça les occupe, et moi, ça me donne de l'inspiration !

Voir les commentaires

Publié dans #Humeurs

Repost0

Publié le 23 Octobre 2013

Ecolo-bio....mais surtout pas trop!

Ceci est un petit coup de gueule, mais coup de gueule quand même. Contre les trop écolo-bio. Pas ceux qui y vont à fond, non, ceux-là ont raison et on devrait tous les suivre. Non, plutôt contre les "écolo-bio-bobo". Ceux qui culpabilisent les autres, ceux qui disent en faire un max sur le sujet, mais qui mangent chez Monsieur Ronald MacDonald 3 fois par mois, ceux qui vous rabattent tellement les oreilles avec tout ça qu'ils vous donnent juste envie de ne pas manger local ou de ne pas le jeter dans la poubelle jaune, votre couvercle de pot de yaourt. Ceux qui se croient supérieurs, qui le montrent, et qui surtout croient les autres, -ceux qui ne retirent pas la fenêtre plastifiée d'une enveloppe avant de la mettre dans la poubelle jaune-, inférieurs.

Alors évidemment, je fais tout pour trier un max mes déchets, au supermarché, j'achète un maximum mes fruits et légumes dans le "made in France", je limite l'utilisation de produits ménagers nocifs et ma consommation d'eau et d'électricité, je remplis ma machine à laver, et je fais sécher mon linge à l'air libre plutôt qu'en machine, j'utilise pour mon bébé couches jetables et lavables en alternance (voici un bon exemple du rabattage d'oreille d'ailleurs, si on nous gavait moins de couches lavables en ce moment sur les réseaux sociaux, si on ne nous culpabilisait pas constamment d'oser utiliser des jetables, peut-être que les fesses de mon bébé ne serait qu'en lavables; mais en overdose, Jules et moi, on finit par se dire qu'on préfère passer du temps avec notre bébé, et se contenter d'une alternance).

Mais non, je ne retirerai pas cette foutue fenêtre en plastique de mes enveloppes avant de les jeter dans la poubelle jaune, et je ne laverai pas ma brique de lait avant de m'en débarrasser. J'ai autre chose à faire. Et ce que je fais, je le fais pour la planète, pour mon bien-être et celui de ceux qui m'entourent. Pas pour me donner un genre ou qu'on dise de moi "c'est l'écolo...."...

Voir les commentaires

Publié dans #Humeurs

Repost0